« Je suis venu mettre le feu sur la terre, dit Jésus. Voulant reproduire cet incendie sur terre, Dieu mettra nécessairement des torches ardentes entre les mains de ceux qu'il charge de l'allumer. Pourquoi donc y a-t-il si peu de ces divins incendiaires ? C'est qu'il y a peu de saints, peu d'âmes unies à Dieu dans les habitudes pratiques de leur vie ; leurs torches sont condamnées à rester éteintes ; elles produisent tout au plus le feu d'une allumette. » P. François-Marie-Paul Libermann (1802-1852), Instructions aux missionnaires, "L"union pratique", 1851, rééd. Maison-Mère, Paris, 1910. |
« Demandez à Jésus de réaliser en vous tous ses desseins. Laissez l'Esprit Saint tout à fait libre. Demandez la réalisation de son oeuvre d'amour, sans rien préciser d'autre, en lui demandant seulement une purification plus profonde encore de l'imagination de tout l'être, une volonté encore plus sacrifiée par rapport à tout l'humain, à tout le temporel, adhérant uniquement à son bon plaisir. Dans la prière, il nous demande parfois de ne rien préciser, de tout lui abandonner. Cela nous fait pratiquer l'abandon et la confiance. Et parfois, il nous demande de préciser ce qu'il nous a déjà fait pressentir : c'est pour nous faire pratiquer la foi et l'espérance dans son amour qui aime nous révéler ses secrets et nous préparer à l'avance à leurs réalisations. » P. Thomas Philippe (1905-1993), ... des miettes pour tous, Saint-Paul, 1994. |
« Je vous prie de vous rappeler qu'il n'y a pas une prière, pas une, qui ne soit exaucée ; elle pourra n'être pas exaucée aussitôt que nous le voudrions ; elle pourra n'être pas exaucée comme nous le voudrions ; mais elle le sera, c'est la parole de Dieu. » P. Vincent de Paul Bailly (1832-1912), à l'Hospitalité de Lourdes, in A. Ponthaud, Précieux Recueil - Sursum Corda, Nice, 1940. |