Le bureau des célébrations pontificales du Vatican a publié ce mardi 24 octobre le calendrier des prochaines cérémonies présidées par le Pape François pour les mois de novembre, décembre et janvier 2018. Le voici en détails : Novembre : - Jeudi 2, 15h15 : Commémoration des fidèles défunts au cimetière américain de Nettuno à Rome. - Vendredi 3, 11h30 : Messe dans la basilique Saint-Pierre en hommage aux cardinaux et évêques morts dans l’année. - Dimanche 19, (23 ème dimanche du Temps ordinaire) 10h : Messe dans la basilique Saint-Pierre en la journée mondiale des pauvres. - Dimanche 26 au samedi 2 décembre : Voyage apostolique en Birmanie et au Bangladesh. Décembre : - Vendredi 8, 16h : Solennité de l’Immaculée Conception : acte de vénération de la Vierge, place d’Espagne, à Rome. - Mardi 12, 18h : Messe pour l’Amérique Latine dans la basilique Saint-Pierre, en la fête de Notre-Dame de Guadalupe. - Dimanche 24, 21h30 : Messe de la nuit de Noël dans la basilique Saint-Pierre. - Lundi 25, 12h : loggia de la basilique Saint-Pierre, bénédiction Urbi Et Orbi. - Dimanche 31, 17h : Basilique Saint-Pierre, premières Vêpres et Te Deum d’action de Grâces pour l’année écoulée. Janvier 2018 : - Lundi 1er , 10h : Basilique Saint-Pierre, Messe en la solennité de Marie Très Sainte Mère de Dieu, journée mondiale pour la paix. - Samedi 6, 10h : Messe dans la basilique Saint-Pierre en la solennité de l’Epiphanie. - Dimanche 2, 9h30 : Fête du baptême du Seigneur, Messe et baptêmes d’enfants dans la chapelle Sixtine. - Du 15 au 22 : Voyage apostolique au Chili et au Pérou. Source : Radio Vatican. |
Lors de l’audience générale place Saint-Pierre, le Pape François a prononcé ce mercredi 25 octobre la dernière catéchèse de son cycle sur l’espérance chrétienne, qu’il avait entamé au début de l’année liturgique. Le Saint-Père est revenu à cette occasion sur le terme « paradis », l’une des dernières paroles de Jésus sur la croix, adressée au bon larron. Rappelant l’épisode de Jésus sur la Croix, le Pape François a rappelé qu’il n’était pas seul mais entourée de deux malfaiteurs. L’un d’entre eux en particulier a reconnu sa faute et qu’il méritait son supplice. Celui-là fait des reproches au premier qui demande au Fils de Dieu de le sauver, en ayant ces paroles : « après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. » (Lc 23, 41) Au Calvaire, Jésus atteint le sommet de sa solidarité avec nous pécheurs, a expliqué le Pape, c’est là qu’il a son ultime rendez-vous avec un pécheur pour lui ouvrir, à lui aussi, les portes de son Royaume. Le Saint-Père a relevé aussi que cet épisode de la mort du Christ en Croix est le seul dans les Evangiles où apparait le terme « Paradis ». C’est à un « pauvre diable » que Jésus promet le paradis, à quelqu’un qui n’avait rien, mais qui se confie à Lui. Les paroles humbles de repentance du bon larron sont suffisantes pour touche le Cœur de Jésus. Le bon larron nous rappelle notre véritable condition devant Dieu : que nous sommes ses fils, qu’Il éprouve pour nous de la compassion, qu’Il est désarmé chaque fois que nous manifestons la nostalgie de son amour. Dans les chambres de tant d’hôpitaux ou les cellules de tant de prison a poursuivi le Saint-Père, ce miracle s’est répété d’innombrables fois : il n’existe personne à qui ne reste que le désespoir, qui est privé de la grâce. Devant Dieu, nous nous présentons tous les mains vides, un peu comme le publicain de la parabole qui restait prier au fond du temple. Chaque fois qu’un homme découvre que ses manques dépassent de beaucoup ses œuvres bonnes, il ne doit pas se décourager, mais se confier à la miséricorde de Dieu, a expliqué le Pape, ceci nous donne de l’espérance, nous ouvre le cœur ! Dieu est Père et attend notre retour, au fils prodigue qui reconnait ses fautes, le père lui ferme la bouche et le prend dans ses bras. C’est comme cela que Dieu nous aime. Le paradis n’est pas un conte de fées, a poursuivi le Pape, encore moins un jardin enchanté, mais il est le lieu de la tendresse de Dieu. Jésus nous y introduit avec le bien que nous avons fait dans notre vie et avec tout ce qui en nous a encore besoin d’être racheté (1). Le but de notre existence c’est que tout s’accomplisse et soit transformé en amour. Si nous croyons cela, a conclu le Saint-Père, la mort ne nous fera plus peur et nous pourrons partir de ce monde sereinement et avec confiance. Celui qui a connu Jésus ne craint plus rien. Nous pourrons alors répéter les paroles du vieillard Siméon : « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole » (LC, 2, 29). Source : Radio Vatican (OB). Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org. (1) : le Pape François ne fait ici aucune différence entre paradis et purgatoire. Pour mémoire, voici ce qu'en dit le Catéchisme de l'Eglise Catholique : Résumé en français : « Frères et sœurs, « Paradis » est l’une des dernières paroles de Jésus sur la croix, adressée au bon larron. Au Calvaire, Jésus atteint le sommet de sa solidarité avec nous pécheurs. Et c’est là qu’il a son ultime rendez-vous avec un pécheur pour lui ouvrir, à lui aussi, les portes de son Royaume. C’est à un « pauvre diable » que Jésus promet le paradis, à quelqu’un qui n’avait rien, mais qui se confie à Lui. Une humble parole de repentir suffit pour toucher le Cœur de Jésus. Devant Dieu, nous nous présentons tous les mains vides. Chaque fois qu’un homme découvre que ses manques dépassent de beaucoup ses œuvres bonnes, il ne doit pas se décourager, mais se confier à la miséricorde de Dieu. Il est Père et jusqu’au bout il attend notre retour. Le paradis est le lieu de la tendresse de Dieu. Jésus nous y introduit avec le bien que nous avons fait dans notre vie et avec tout ce qui en nous a encore besoin d’être racheté (voir note ci-dessus). Le but de notre existence c’est que tout s’accomplisse et soit transformé en amour. Si nous croyons cela, la mort ne nous fera plus peur et nous pourrons partir de ce monde sereinement et avec confiance. Celui qui a connu Jésus ne craint plus rien. » « Je suis heureux d’accueillir les pèlerins francophones, venant de Suisse, de Belgique et de France, en particulier les pèlerins de Coutances, Bayeux-Lisieux et Saint-Flour accompagnés de leurs évêques, ainsi que l’aumônerie Tamoule Indienne de France. Chers amis, je vous invite à mettre toute votre confiance dans la miséricorde et la tendresse de Dieu pour chacun et chacune de vous. Il n’abandonne jamais ses enfants. Que Dieu vous bénisse ! » Source : site internet du Vatican. |