« La prière des prières, c'est la Sainte Messe ; car c'est l'Oeuvre de Dieu au-dessus de toutes ses oeuvres. La Messe, ce n'est pas un nouveau Sacrifice ; non, c'est identiquement le Sacrifice du Calvaire. Le temps, l'espace qui nous séparent de l'Oblation du Golgotha n'ont rien à voir ici. Ils n'existent pas, de par la Volonté du Christ. A la Sainte Messe, non seulement nous sommes au Calvaire, mais, ce Sacrifice est l'unique et identique et substantiel Sacrifice de Jésus mourant, là, sur la Sainte Croix. Même Prêtre, même Victime. Une seule différence ici : le Précieux Sang ne coule plus que symboliquement ; mais, il coule, comme et à l'heure où il coulait au Calvaire. Après la Consécration, Jésus est à l'Autel, tel qu'il était sur le Golgotha, ayant rendu le dernier soupir ; et c'est ainsi qu'il s'offre à son Père, et que l'Eglise l'offre à son tour, Lui et nous tous ensemble avec Lui, l'Eglise de la terre, du Purgatoire et du Ciel. [...] Oui, faites des neuvaines, accomplissez vos pèlerinages ; allez même jusqu'à Rome et à Jérusalem, c'est très bien. Qu'est-ce cela, comparé à une seule Messe entendue comme il faut l'entendre, se perdant dans ce Sacrifice en lequel il faut que nous entrions, en plénitude, par Jésus, avec Jésus, et en Jésus, à la Gloire du Père, dans l'Unité d'Amour du Saint-Esprit ! [...] La Sainte Messe, c'est toute la Religion. Et dire que tant de chrétiens ignorent ces choses ! On ne va plus à la Messe, on ne va pas assez souvent à la Messe. Pourquoi ? Parce qu'on a perdu le sens authentique de toute Religion. Il faut qu'on le rééduque, ce sens, en nous. Non, il ne faut rien préférer à ce culte. » Dom Eugène Vandeur, écoute, mon fils - et tu parviendras, Editions de Maredsous, 1954. ("écoute, mon fils" - "Ausculta, fili" sont les premiers mots de la Règle de Saint Benoît) |
Extrait : « Vous n’êtes pas seuls, mes chers petits amis. Comptez sur l’aide du Christ et de son Église pour mener un style de vie chrétien. Participez à la Messe du dimanche, à la catéchèse, à quelque groupe d’apostolat, cherchant des lieux de prière, de fraternité et de charité. C’est ainsi qu’ont vécu les bienheureux Cristóbal, Antonio et Juan, les petits martyrs de Tlaxcala, qui, connaissant Jésus, au temps de la première évangélisation du Mexique, ont découvert qu’il n’existait pas de trésor plus grand que Lui. Ils étaient petits comme vous, et d’eux, nous pouvons apprendre qu’il n’y a pas d’âge pour aimer et servir. » Benoît XVI Texte intégral disponible également sur le site internet du Vatican. |
Extrait : « La réponse de Jésus, annonçant sa passion imminente, veut dire qu’une rencontre fortuite en ces moments-là serait superflue et peut-être trompeuse. Ce que les grecs désirent voir, en réalité ils le verront quand il sera élevé sur la croix, d’où il attirera tous les hommes à lui (cf. Jn 12, 32). Là commencera sa « gloire », à cause de son sacrifice d’expiation pour tous ; comme le grain de blé tombé en terre qui, en mourant, germe et porte beaucoup de fruit. Ils rencontreront celui qu’assurément ils recherchaient, sans le savoir, dans leurs cœurs, le vrai Dieu qui se rend reconnaissable à tous les peuples. Ceci est également la manière par laquelle Notre-Dame de Guadeloupe a montré son divin Fils à saint Juan Diego. Non pas comme un héros prodigieux d’une légende, mais comme le vrai Dieu, pour lequel on vit, le Créateur de toutes les personnes, dans la proximité et l’immédiateté, le Créateur du ciel et de la terre (cf. Nican Mopohua, v. 33). La Vierge fit en ce moment ce dont elle avait déjà fait l’expérience lors des Noces de Cana. Devant la gêne causée par le manque de vin, elle a indiqué clairement aux serviteurs que la voie à suivre était son Fils : « Faites tout ce qu’il vous dira » (Jn 2, 5). » Benoît XVI Texte intégral disponible également sur le site internet du Vatican. |
Extrait : « Chers frères, n’oubliez-pas que la véritable dévotion à la Vierge Marie nous rapproche toujours de Jésus et « ne consiste nullement dans un mouvement stérile et éphémère de la sensibilité, pas plus que dans une vaine crédulité ; la vraie dévotion procède de la vraie foi, qui nous conduit à reconnaître la dignité éminente de la Mère de Dieu, et nous pousse à aimer cette Mère d’un amour filial, et à poursuivre l’imitation de ses vertus » (Lumen gentium, 67). L’aimer, c’est s’engager à écouter son Fils ; vénérer la Guadalupana, c’est vivre selon les paroles du fruit béni de son sein. En ces moments où tant de familles se trouvent divisées ou forcées à émigrer, où d’autres innombrables souffrent à cause de la pauvreté, de la corruption, de la violence domestique, du narcotrafic, de la crise des valeurs ou de la criminalité, recourons à Marie en recherche de consolation, de force et d’espérance. Elle est la Mère du vrai Dieu qui invite à demeurer avec la foi et la charité sous son sombre pour dépasser ainsi tout mal et instaurer une société plus juste et solidaire. » Benoît XVI Texte intégral disponible également sur le site internet du Vatican. |
Vexílla Regis pródeunt : Fulget Crucis mystérium, Qua vita mortem pértulit, Et morte vitam prótulit. ... |