« Marchez toujours, au nom de Dieu, quoiqu'il vous semble que vous n'ayez pas la force ni le courage de mettre un pied devant l'autre. Tant mieux si le courage humain vous manque ! L'abandon à Dieu ne vous manquera pas dans votre impuissance. Saint Paul s'écrie : "C'est quand je suis faible que je suis fort". Et quand il demande à être délivré de sa faiblesse, Dieu lui répond : "C'est dans l'infirmité que la vertu se perfectionne." (II Co 12, 9s) Laissez-vous donc perfectionner par l'expérience de votre imperfection, et par un humble recours à celui qui est la force des faibles... Votre pauvreté intérieure vous ramènera souvent au sentiment de votre misère ; Dieu, si bon, ne vous laissera pas perdre de vue combien vous êtes indigne de lui, et votre indignité vous ramènera aussitôt à sa bonté infinie. Courage ! L'oeuvre de Dieu ne se fait que par la destruction de nous-mêmes. Je le prie de vous soutenir, de vous consoler, de vous appauvrir, et de vous faire sentir cette aimable parole : "Bienheureux les pauvres d'esprit" ! » Fénelon (1651-1715), Lettre CVI (éd. 1810) - in "Dans la maladie... à l'école des saints", Centre Saint Jean de la Croix, Paroisse et Famille, 2008. |
La rencontre avec le Christ sur le chemin de Damas a littéralement révolutionné sa vie. Le Christ devint sa raison d'être et la motivation profonde de tout son travail apostolique. Dans ses lettres, après le nom de Dieu, qui apparaît plus de cinq cents fois, le nom qui est le plus souvent mentionné est celui du Christ (trois cent quatre-vingt fois). Il est donc important que nous nous rendions compte à quel point Jésus Christ peut influencer la vie d'un homme et donc également notre vie elle-même. En réalité, Jésus Christ est le sommet de l'histoire salvifique et donc la véritable marque de distinction dans le dialogue avec les autres religions... Benoît XVI, extrait de l'Audience générale du 8 novembre 2006. |