A propos de l'Enfant Jésus de Beaune La vénérable soeur Marguerite du Saint Sacrement (Marguerite Parigot, 1619-1648), carmélite du monastère de Beaune, bénéficia de grâces mystiques exceptionnelles avec un attachement particulier à l’Enfant Jésus (à l'Epiphanie 1632, elle signa son acte de Consécration : "L'épouse du Saint Enfant Jésus en Sa Crèche"). En 1636, elle reçut l'inspiration de la "Petite Couronne de l'Enfant Jésus", chapelet de 15 grains. Sur les trois premiers ont dit un Notre Père en l'honneur de Jésus, Marie et Joseph. Sur les 12 suivants, on récite un Je Vous salue Marie, en méditant sur les Mystères de l'Enfance de Jésus : l'Incarnation, le Séjour du Verbe dans le Sein de Marie, la Nativité, Sa Demeure dans l'Etable, Sa Circoncision, l'Epiphanie, la Présentation au Temple, la Fuite en Egypte, le Retour d'Egypte, la vie cachée à Nazareth, Ses voyages avec Joseph et Marie, Son Séjour au Temple au milieu des Docteurs. Comme Marguerite l'affirmait dans sa foi pure et confiante : "Le Saint Enfant Jésus a plus soin de nos âmes et de nos besoins que nous n'en saurions avoir pour nous-mêmes." Par le biais de la "Famille du Saint Enfant-Jésus" qu'elle créa, la dévotion au "Petit Roi de Grâce" se répandit rapidement. Notons également qu'en 1637, tandis que toute la France priait pour la naissance d'un héritier au trône de Louis XIII, Marguerite fut avertie de la grossesse de la reine Anne d'Autriche, enceinte du futur Roi de France Louis XIV. |
« Quant à la bonne terre, c’est par la patience qu’elle rend son fruit, puisque nos bonnes actions restent sans valeur si nous ne supportons par ailleurs, avec égalité d’âme, les maux qui nous viennent de notre entourage. Et plus on progresse vers les sommets, plus on rencontre en ce monde de choses pénibles à supporter, car l’opposition du siècle présent s’accroît dans la mesure où nous lui retirons notre affection. Voilà pourquoi nous voyons beaucoup de gens qui, tout en faisant le bien, peinent cependant sous le fardeau pesant des tribulations. S’ils fuient désormais les désirs terrestres, ils sont pourtant frappés par des coups plus durs. Mais conformément à la parole du Seigneur, ils rendent du fruit par leur patience, parce qu’en recevant les épreuves avec humilité, ils sont eux-mêmes reçus dans le repos avec honneur après les épreuves. C’est ainsi que la grappe foulée aux pieds s’écoule en un vin savoureux. C’est ainsi que l’olive broyée et pressée se dépouille de son marc pour donner la riche liqueur de l’huile. C’est ainsi qu’on sépare les grains de la balle en les battant dans l’aire, et ils parviennent purifiés de leur paille au grenier. Que celui qui désire vaincre complètement ses vices s’applique donc à supporter humblement les épreuves qui doivent le purifier, afin de parvenir ensuite au Juge d’autant plus pur que le feu de la tribulation l’aura mieux débarrassé ici-bas de sa rouille. » Saint Grégoire le Grand (+ 604), Homélies sur l'Evangile (Livre I, Homélie 15, 4). |
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