a. Qu'entendez-vous par les Epousailles de la Sainte Vierge ? - J'entends que la Sainte Vierge fut fiancée à Saint Joseph & qu'elle l'épousa. b. Quand & où se firent ces Epousailles ? - On croit que ce fut vers l'âge de quatorze ou quinze ans, au sortir du Temple, où elle était depuis l'âge de trois ans. c. Qui était Saint Joseph ? ==> l. 76. d. La Sainte Vierge n'avait-elle pas fait voeu de Virginité ? - Oui, & elle est la première qui ait fait ce voeu. e. Pourquoi donc épousa-t-elle Saint Joseph, ayant fait ce voeu ? ==> l. 77. h. f. Ce mariage n'était-il pas contraire au voeu de Virginité qu'elle avait fait ? - Non, au contraire, Saint Joseph lui fut donné pour être le gardien fidèle & le témoin irréprochable de sa Virginité. g. Que devons-nous imiter dans cette fête ? - La soumission de la Sainte Vierge aux ordres de la Providence, son amour inviolable pour la Virginité, & le respect du chaste Joseph pour cette digne épouse. h. Cette Fête est-elle ancienne dans l'Eglise ? - Non, & elle ne s'observe pas généralement. i. Quand & où est-ce qu'on la célèbre ? - Le 23 Janvier dans tous les Domaines de l'Espagne & de la Maison d'Autriche, par tous ceux qui font usage du Bréviaire Romain. Extrait du Développement du petit Catéchisme qui est en usage dans les Diocèses de Cambrai, de Liège & de Namur (2 vol.), par Pierre Doyar, Impr. de P. L. Lekens, 1788. |
« Veillez et priez » « Ce qu'il importe de ne pas perdre de vue, c'est que le temps de la prière n'est point le moment favorable pour combattre les distractions. Si nous attendons jusque-là, alors nos victoires mêmes ne seront que de tristes succès ; car nous ne les auront obtenus qu'en sacrifiant notre prière. Combien de personnes se plaignent de leurs distractions, et même voient venir le temps de la prière avec une sorte d'effroi, à cause des souffrances mentales qu'elle apporte avec elle ; et pourtant, combien peu se font un devoir, en dehors de la prière, d'empêcher le retour des mêmes distractions ! Je l'ai dit et je le répète, lorsqu'un homme ne dirige pas sérieusement son attention, hors du temps de la prière, sur les causes de ses distractions, la prière doit nécessairement être pour lui le moment où il en est le plus assailli. En effet, il se fait alors un vide dans lequel les distractions se précipitent en foule. Nous ne parviendrons jamais à nous débarrasser de nos distractions, ou même à exercer un certain empire sur elles en les combattant directement : ce qu'il faut attaquer, c'est la cause de nos distractions, et cette lutte doit s'étendre à tous les instants de notre vie. » R.P. Frederic-William Faber, Progrès de l'âme dans la vie spirituelle, Nlle éd. Paris, Téqui, 1928. |