« Quand tu fais le vide de l'humilité et de la mortification, aussitôt ma Plénitude divine se déverse en toi avec la promptitude de l'Amour. - Rien ne m'appelle plus efficacement que le vide de l'âme affamée de Moi qui fait tout le sacrifice nécessaire pour me préparer toute ma place royale. Car, ma fille, c'est une place royale qu'il faut faire au Roi divin qui te sollicite : cette place royale, c'est "le donner tout". - Pour recevoir le Tout divin que je suis, ne faut-il pas que tu te retires tout entière en ma Présence, que tu me livres la totalité de ton être, afin que, dans ce passage d'une absolue consécration, j'arrive dignement à la manière du Roi pour des Noces éternelles. - Ne t'étonne pas que j'exige tout avec ma jalousie divine quand il s'agit d'une pareille Alliance. » « L'humilité, c'est le silence du moi humain qui se tait et capitule en face de Dieu, ce Dieu qui s'affirme à une âme éclairée par la foi. La mortification, c'est le silence de la nature qui cède à Dieu quand l'âme, captivée par l'amour, éprouve le besoin de tout lui donner et de se donner toute. » Notre Seigneur à Marie-Ange Merlier, in Le total silence, A. Charruey, Arras, 1945 (1er volume de "La Messe vécue", Nihil obstat & Imprimatur oct. 1945) Historique, prières, ouvrages et contact |
« Si nous acceptons de mettre nos mains dans celles de l'Enfant divin, si nous répondons "Oui" à son "Suis-moi", alors nous sommes siens et la voie est libre pour que passe en nous sa vie divine. Tel est le commencement de la vie éternelle en nous. Ce n'est pas encore la vision béatifique dans la lumière de gloire, c'est encore l'obscurité de la foi ; mais ce n'est plus l'obscurité de ce monde - c'est être déjà dans le Royaume de Dieu. » Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Edith Stein] (1891-1942), La Crèche et la croix, Ad Solem, 1995. |