Arche d’alliance, bien autrement sainte que cette arche consacrée par Moïse pour marquer l’alliance de Dieu avec son peuple, c’est dans votre sein que s’est formée la nouvelle alliance de la divinité avec l’humanité, le traité de réconciliation de Dieu avec les hommes. Obtenez-nous donc la grâce de rentrer en paix avec Dieu ; et comme l’arche ancienne faisait la ressource et l’espérance des Israélites, soyez la nôtre dans tous nos combats et dans toutes nos peines. |
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Poésie "Une petite fille à Marie" « Marie est le nom de ma mère ; Mais on m'a dit que j'en ai deux, Que l'une est ici sur la terre, Et que l'autre habite les cieux. Toutes deux s'appellent Marie : L'une est contente d'un baiser, L'autre veut que l'enfant la prie ; Toutes deux je veux les aimer. Celle qui sur son coeur me presse, Je la connais, je puis la voir ; C'est maman, qui, d'une caresse, M'éveille au jour, m'endort le soir. L'autre... jamais je ne l'ai vue ; Mais on dit qu'elle me chérit, Que souvent, du haut de la nue, Elle me regarde et... sourit ; Que lorsque je serai bien sage Et que la nuit je dormirai, Je pourrai voir son beau visage... Quel bonheur quand je le verrai ! Car on m'a dit qu'aucune chose A sa beauté ne s'égalait ; Maman, je sais est blanche et rose, Mais elle... est blanche tout à fait. Elle est aussi belle que bonne, Elle aime les petits enfants ; Joie et plaisir elle leur donne, Et les préserve des méchants. Aussi, bonne mère, je t'aime ! J'ai fait un autel tout petit, Je t'ai mis un beau diadème, Et je t'ai là près de mon lit. Le soir, le matin, de ma couche Je vois maman à tes genoux ; Et puis elle apprend à ma bouche A répéter ton nom si doux. La campagne est toute fleurie, C'est toi qui fais croître ces fleurs ; Oh ! j'en prendrai dans la prairie Beaucoup de toutes les couleurs. Ton autel sera magnifique : Le soir tout le monde viendra ; Nous chanterons un beau cantique, Marie !... et ton Coeur l'entendra. » Anatole ***, in "L'Etoile du matin", Journal de Littérature pieuse sous le patronage de la Très Sainte Vierge, Huitième année, Lyon, 1852. |