« Le Christ appartient à ceux qui sont humbles de coeur, non à ceux qui s'élèvent au-dessus de son troupeau. Le sceptre de la majesté de Dieu, le Seigneur Jésus Christ, n'est pas venu avec le train de la fierté et de l'orgueil - et pourtant il le pouvait - mais avec l'humilité du coeur, selon que l'Esprit Saint l'avait déclaré de lui. Il dit en effet (Is. 53) : "Seigneur, qui a cru à notre prédication ? et le bras du Seigneur à qui a-t-il été révélé ? Nous l'avons annoncé en sa présence : il est comme un faible enfant, comme une racine dans une terre assoiffée. Il n'a ni aspect, ni gloire..." [...] Vous voyez, bien-aimés, quel est le modèle qui nous a été donné ! Si le Seigneur s'est ainsi humilié, que devons-nous faire, nous qui sommes venus par lui sous le joug de sa grâce ? » Clément de Rome, Epître aux Corinthiens (16), Sources chrétiennes n°167, Editions du Cerf, 1971. |
21 décembre 1639 : naissance de Jean Racine (1639-1699).
Cantique de Jean Racine (Gabriel Fauré OP.11) (Basses) Verbe égal au Très Haut ! ...(Ténors) Notre unique espérance Jour éternel de la terre et des cieux ! (Soprani) Nous rompons le silence, Divin Sauveur ! Jette sur nous les yeux, Divin Sauveur ! Jette sur nous les yeux ! Répands sur nous le feu de ta grâce puissante, Que tout l'enfer ! (bis) fuie au son de ta voix ! Dissipe le sommeil d'une âme languissante ! Qui la conduit à l'oubli de tes lois ! (Basses) O Christ sois favorable à ce peuple fidèle Pour te bénir maintenant rassemblé (Soprani) Reçois les chants qu'il offre A ta gloire immortelle, Et de tes dons, qu'il retourne comblé (ter). Le texte de Jean Racine (1639-1699) est en fait une paraphrase de l'hymne "Consors paterni luminis" datant du Moyen Âge. Attribuée à saint Ambroise, elle était chantée au début des matines (ou vigiles) de la férie tierce (c'est-à-dire du mardi). |
« Vivons intensément ces derniers jours qui précèdent Noël avec Marie, la Vierge du silence et de l'écoute. » Benoît XVI, extrait de l'Audience générale du 21 décembre 2005. |