« Qu'importe la longueur de la voie de la perfection ! La fin elle-même est si noble, si divine, que l'âme ne peut commencer à y aspirer trop tôt, ni prendre trop de peine pour l'atteindre. En vérité, le désir même et la poursuite sérieuse d'un but aussi céleste procure à l'âme d'immenses grâces et la met dans une voie de salut très assurée, bien qu'elle ne doive jamais l'atteindre parfaitement en cette vie. Personne n'est donc trop âgé, ou trop affligé de mauvaises habitudes invétérées, pour être dispensé du devoir de tendre à la perfection, et de la poursuivre avec persévérance, assuré qu'au moins après la mort il sera récompensé de ses bons désirs et de ses efforts [...]. Il suffit de s'engager dans la voie et de correspondre aux talents reçus. Quel que soit alors le degré spirituel au moment de la mort, on meurt selon la volonté et l'ordre de Dieu. Il faut s'y résigner et l'on sera, par conséquent, très heureux. Si, au contraire, désespéré d'atteindre la perfection, on se reposait et si l'on ne faisait, pour ainsi dire, rien, se contentant des observances solennelles extérieures, on aurait à rendre compte à Dieu de sa négligence [...]. L'âme est, on le sait, un pur esprit, toujours en activité ; il est impossible pour elle de cesser d'agir et de désirer. Si donc ses opérations et ses désirs ne sont pas orientés vers la fin véritable, ils s'égareront, et, si elle ne s'efforce pas constamment de sortir de la nature, elle s'enfoncera de plus en plus. » Dom Augustin Baker, La Sainte Sapience ou les voies de la prière contemplative, Tome I (Ferme résolution, 6), Editions d'Histoire et d'Art, Librairie Plon, Paris, 1954. |
Résumé : « Frères et sœurs, la réalité de la famille est fondée sur la promesse de fidélité que se font les époux. De nos jours, cette promesse de fidélité se trouve très affaiblie dans la société. D’une part en raison d’un droit mal compris à la liberté et à la recherche de la satisfaction personnelle ; d’autre part parce qu’il semble que la liberté de l’amour soit incompatible avec un engagement définitif. Personne ne veut être aimé par obligation. Or liberté et fidélité ne s’opposent pas mais se soutiennent mutuellement. La fidélité grandit dans la libre obéissance à la parole donnée, et elle ne peut pas être gardée sans sacrifices. Elle est une confiance qui « veut » être réellement partagée, une espérance qui « veut » être cultivée ensemble. Il est urgent de revaloriser la fidélité de l’amour, inscrite par Dieu dans la création comme une bénédiction durable à laquelle est confié le monde. La fidélité à nos promesses s’en remet toujours à la grâce et à la miséricorde de Dieu. » « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les personnes venues de Normandie et du diocèse de Créteil, la Communauté apostolique Saint-François Xavier et les jeunes venant de Suisse. Demandons à Dieu d’accorder à chacun de rester fidèle à ses promesses, que nous confions aux secours de sa grâce et de sa miséricorde. Que Dieu vous bénisse, qu’il bénisse vos familles. » Source : site internet du Vatican. Texte intégral traduit en français sur Zenit.org. Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican. |