O Clavis David, et sceptrum domus Israel ; qui aperis, et nemo claudit ; claudis, et nemo aperit : veni, et educ vinctum de domo carceris, sedentem in tenebris et umbra mortis. O Clef de la cité de David, sceptre du royaume d'Israël, vous ouvrez, et personne alors ne peut fermer ; vous fermez, et personne ne peut ouvrir ; venez, faites sortir du cachot le prisonnier établi dans les ténèbres et la nuit de la mort. |
« Quand vous vous sentez blessé, c'est-à-dire, quand vous voyez que vous avez fait quelque faute, soit par pure fragilité, soit avec réflexion et par malice, ne vous affligez pas trop pour cela ; ne vous laissez pas aller au chagrin et à l'inquiétude, mais adressez-vous aussitôt à Dieu, et dites-lui avec une humble confiance : C'est maintenant, ô mon Dieu, que je fais voir ce que je suis. Car que pouvait-on attendre d'une créature faible et aveugle comme moi, que des égarements et des chutes ? Arrêtez-vous un peu là-dessus, afin de vous confondre en vous-même, et de concevoir une vive douleur de votre faute. Puis, sans vous troubler, tournez toute votre colère contre les passions qui vous dominent, principalement contre celle qui a été la cause de votre péché. Seigneur, direz-vous, j'aurais commis de bien plus grands crimes, si par votre infinie bonté vous ne m'aviez secouru. Rendez ensuite mille actions de grâces à ce Père de miséricorde ; aimez-le plus que jamais, voyant que bien loin de se ressentir de l'injure que vous venez de lui faire, il vous tend encore la main, de peur que vous ne tombiez de nouveau dans quelque pareil désordre. Enfin, plein de confiance, dites-lui : Montrez, ô mon Dieu ! ce que vous êtes ; faites sentir à un pécheur humilié votre divine miséricorde ; pardonnez-moi toutes mes offenses ; ne permettez pas que je me sépare, ni que je m'éloigne tant soit peu de vous ; fortifiez-moi tellement de votre grâce, que je ne vous offense jamais. » R.P.D. Laurent Scupoli (1530-1610), Le Combat spirituel (ch. 26), Trad. P. J. Brignon, Nouvelle édition, Perisse Frères, Lyon - Paris, 1841. |
Ce matin, le Pape François a reçu un groupe d'enfants de l'Action catholique italienne, qu'il a encouragés à être des pierres vivantes de l'Eglise : Noël, leur a-t-il dit, "est la célébration de la présence de Dieu venant parmi nous pour notre salut. La Nativité n'est pas un conte mais un fait historique advenu à Béthléem il y a deux mille ans. La foi nous permet de reconnaître dans ce nouveau né le Fils de Dieu qui, par amour, s'est fait homme en naissant de la Vierge Marie. Dans l'Enfant Jésus nous reconnaissons le visage d'un Dieu qui ne se révèle pas dans la force et la puissance mais dans la faiblesse et la fragilité. Ce nouveau-né prouve la fidélité et la tendresse de l'amour sans limite que Dieu porte à chacun de nous. Nous fêtons Noël en revivant l'expérience des bergers, vous avec nos parents qui font pour vous tant de sacrifices. Mais faisons aussi fête en compagnie des humbles, des malades et des pauvres. Noël est vraiment une fête de rencontre avec Dieu en Jésus". Puis il a demandé à ses jeunes hôtes s'ils étaient vraiment convaincus d'être des amis de Jésus, leur recommandant aussi de prier pour que ceux qui ne le connaissent pas rencontrent enfin le Seigneur. "Si c'est oui, vous saurez certainement transmettre partout la joie de cette amitié, dans vos familles et vos paroisses, à l'école et entre amis. Vous saurez en témoigner en vous comportant en authentiques chrétiens, prêts à aider qui a besoin, sans juger l'autre, sans dire de mal de l'autre. Dire du mal d'autrui n'est pas chrétien, et on doit s'en abstenir". Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 20.12.13). |
Alma Redemptóris Mater, quae pérvia caéli pórta mánes, et stélla máris, succúrre cadénti súrgere qui cúrat pópulo: Tu quae genuísti, natúra miránte, túum sánctum Genitórem: Virgo prius ac postérius, Gabriélis ab óre súmens íllud Ave, peccatórum miserére Sainte Mère du Rédempteur Porte du ciel, toujours ouverte, étoile de la mer viens au secours du peuple qui tombe et qui cherche à se relever. Tu as enfanté, ô merveille ! Celui qui t’a créée, et tu demeures toujours Vierge. Accueille le salut de l’ange Gabriel et prends pitié de nous, pécheurs. |