« Tout ce que je fais à mon prochain, soit en bien, soit en mal, c'est à Jésus-Christ que je le fais. Saint Martin couvre de la moitié de son manteau la nudité d'un pauvre, et Jésus-Christ se montre à lui revêtu de cet habit. Saul poursuit les chrétiens pour les faire périr, et Jésus-Christ lui dit en le terrassant : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? (1) Toutes les fois, dira Jésus-Christ au jugement dernier et à ses élus et aux réprouvés, toutes les fois que vous avez rendu un bon ou un mauvais office à un seul de mes frères, et même au plus petit d'entre eux, c'est à moi que vous l'avez rendu (2). Je ne verrai donc que Jésus-Christ dans mes frères ; je les aimerai, quoiqu'ils n'aient rien d'aimable en eux-mêmes ; je les aimerai, parce qu'ils sont les enfants de notre Père commun, parce que Jésus-Christ est leur Sauveur et le mien, et que ma propre indignité ne l'empêche pas de me supporter et de m'aimer. Je les aimerai, et mon amour sera un écoulement de celui que j'ai pour mon Dieu et mon Sauveur. Ainsi j'aimerai Dieu, j'aimerai mon Sauveur de toutes les manières dont il peut et dont il veut être aimé, et dans lui-même, et hors de lui-même ; c'est-à-dire, dans ses images vivantes, et dans les membres de ce corps mystique dont Jésus-Christ est le chef. » 1. Ac IX, 4. - 2. Mt XXV, 35-45. Pierre Marie et Jean-Nicolas Grou s.j. (1731-1803), Jésus en Croix ou la Science du Crucifix (Première partie, Méditation XI, II), Nouvelle édition revue par le P. Alphonse Cadrès s.j., Paris, Ancienne Maison Ch. Douniol, 1898. |
À Assise, ils étaient ensemble pour prier pour la paix, 30 après la première Journée mondiale de la paix convoquée par Jean-Paul II. Au dernier jour de la Rencontre internationale interreligieuse organisée par la communauté de Sant’Egidio, ce mardi 20 septembre 2016, juifs, musulmans ou bouddhistes ont prié dans huit endroits différents de la ville, avant la cérémonie finale avec l’appel à la paix du Saint-Père. Lors de la prière œcuménique des chrétiens, dans la basilique inférieure Saint-François, le Pape François est revenu sur la nécessité de prendre en compte ceux qui souffrent. |
Les précisions de Sarah Bakaloglou, envoyée spéciale à Assise, à lire / écouter sur Radio Vatican. En conclusion de la cérémonie finale, l'ensemble des dignitaires religieux a signé un nouvel appel à la paix. Avant cela, le Pape a prononcé un discours, martelant encore le fait que « Le nom de Dieu ne peut justifier la violence » : « Seule la paix est sainte, pas la guerre ! » a répété à deux reprises le Saint-Père, sous les applaudissements. « Aucune forme de violence ne représente la vraie nature de la religion », a souligné le Pape, citant son prédécesseur Benoît XVI. |
Le compte-rendu de Sarah Bakaloglou à lire sur Radio Vatican. Textes intégraux de la méditation, de l'appel et du discours du Saint-Père traduits en français sur notre blog. |