« Eclairez-moi intérieurement, ô mon Jésus ! Faites luire votre lumière dans mon coeur, et dissipez toutes ses ténèbres. Arrêtez mon esprit qui s'égare, et brisez la violence des tentations qui me pressent. Déployez pour moi votre bras, et domptez ces bêtes furieuses, ces convoitises dévorantes, afin que je trouve la paix dans votre force, et que sans cesse vos louanges retentissent dans votre sanctuaire, dans une conscience pure. [...] Envoyez votre lumière et votre vérité, pour qu'elles luisent sur la terre : car je ne suis qu'une terre stérile et ténébreuse, jusqu'à ce que vous m'éclairiez. Répandez votre grâce d'en haut ; versez sur mon coeur la rosée céleste : épanchez sur cette terre aride les eaux fécondes de la piété, afin qu'elle produise des fruits bons et salutaires. Recevez mon âme abattue sous le poids de ses péchés ; transportez tous mes désirs au ciel, afin qu'ayant trempé mes lèvres à la source des biens éternels, je ne puisse plus sans dégoût penser aux choses de la terre. Enlevez-moi, détachez-moi de toutes les fugitives consolations des créatures : car nul objet créé ne peut satisfaire ni rassasier pleinement mon coeur. Unissez-moi à vous par l'indissoluble lien de l'amour ; car vous suffisez seul à celui qui vous aime, et tout le reste sans vous n'est rien. » L'Imitation de Jésus-Christ, Livre III, ch. XXIII. |
« Ma fille, si tu ne gravissais chaque jour le Calvaire malgré ta souffrance et si tu ne venais Me recevoir chaque matin, tu n'aurais pas la force de travailler. La Sainte Communion est la vie !... c'est le moyen que J'emploie pour te rendre capable de servir la Communauté. Sans cette grâce de la Communion journalière, tu aurais passé la vie dans un lit. » Notre-Seigneur à Marie-Marthe Chambon, in Soeur Marie-Marthe Chambon Religieuse de la Visitation Sainte-Marie de Chambéry 1841-1907, Monastère de la Visitation, Chambéry, 1928. |