« Saint Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances. » Ste Thérèse d’Avila (1515-1582) |
« Saint Joseph, Tu as du quitter ton pays pour protéger ta famille de la violence des hommes. Avec Marie et Jésus, tu as connu la condition de migrant et l'incertitude de la vie quotidienne dans un pays étranger. Tu as connu et aimé ce pays d'Egypte qui t'a hébergé comme il avait accueilli Joseph et ses frères. Nous te recommandons, aujourd'hui, ce grand peuple qui traverse l'épreuve de la division et de l'incertitude du lendemain. Nous te prions aussi pour la Syrie et la Palestine qui, les premiers, ont connu le message de paix de ton Fils, Jésus. Protège, dans ces régions, les familles chrétiennes et toutes celles qui sont bouleversées par l'épreuve de la violence. Obtiens-leur la Bonne Nouvelle de l'espérance, de la réconciliation et de la paix retrouvée. Amen. » P. François Nicolas, in Revue Saint-Joseph d'Allex n°1033, novembre-décembre 2013. |
« La Confession est une chose grandement importante ; trois choses y sont nécessaires. La première, d’y aller purement pour s’unir à Dieu par le moyen de la grâce que l’on reçoit en ce Sacrement. [...] La seconde et troisième condition, c’est d’y aller purement et charitablement ; au lieu de faire cela, l’on y porte bien souvent des âmes toutes embrouillées et embarrassées, qui fait qu’elles ne savent pas bonnement ce qu’elles veulent dire : ce qui est de grande importance, car elles mettent en peine les confesseurs parce qu’ils ne les peuvent pas entendre, ni comprendre ce qu’elles veulent dire, et au lieu de se confesser de leurs péchés, elles pèchent pour l’ordinaire en se confessant. Il se commet en Confession quatre grands manquements : le premier, c'est d'y aller pour se décharger et soulager, plutôt que pour plaire à Dieu et s'unir à lui... En ces décharges... il est dangereux que nous ne mêlions les défauts des autres avec les nôtres, ce qu'il ne faut point faire. C’est ici où il est dangereux de faillir et où les péchés se commettent pour l’ordinaire en confession. Le deuxième manquement, c’est qu’ils vont dire de beaux discours et agencements de belles paroles, racontent de grandes histoires pour se faire estimer, faisant semblant d’exagérer leurs fautes par leurs beaux discours, et d’une grosse faute ou d’un gros péché, ils le diront en telle sorte qu’il semblera bien petit ; et faisant ainsi, ils ne donnent pas connaissance au confesseur de l’état de leur âme. Le troisième manquement, c’est qu’ils y vont avec tant de finesse et de couverture (*), qu’au lieu de s’accuser ils s’excusent par une grande recherche d’eux-mêmes, craignant qu’on ne voie leurs fautes : cela est très pernicieux [pour celui] qui le voudrait faire volontairement. Le quatrième manquement, c’est qu’il y en a qui se satisfont à exagérer leurs fautes, et d’une petite faute ils en font une très grande. L’un et l’autre de ces manquements est très grand. Je voudrais que l’on dise simplement et franchement les choses comme elles sont. Il faut aller à la Confession purement pour nous unir à Dieu, avec une vraie détestation de ses péchés et une volonté ferme et entière de s’amender, moyennant sa grâce. » (*) : mots couverts St François de Sales, Dernier Entretien spirituel (extrait). Texte intégral sur le site des "Chemins Salésiens". |