Au fil des jours ... en 2016





Samedi 20 février 2016

Samedi des Quatre-Temps de Printemps



La Bienheureuse Vierge Marie, modèle d'humilité

« Marie a été très cachée dans sa vie... Son humilité a été si profonde qu'elle n'a point eu sur la terre d'attrait plus puissant et plus continuel que de se cacher à elle-même et à toute créature, pour n'être connue que de Dieu seul... Dieu le Père a consenti qu'elle ne fasse point de miracle dans sa vie, du moins qui ait eu de l'éclat... Dieu le Fils a consenti qu'elle ne parle presque point, quoiqu'il lui ait communiqué sa sagesse. Dieu le Saint Esprit a consenti que ses apôtres et ses évangélistes n'en parlent que très peu et qu'autant qu'il était nécessaire pour faire connaître Jésus Christ, quoiqu'elle ait été son Epouse fidèle.

Marie est l'excellent chef-d'oeuvre du Très-Haut, dont il s'est réservé la connaissance et la possession... Marie est la fontaine scellée et l'Epouse fidèle du Saint Esprit, où il n'y a que lui qui entre. Marie est le sanctuaire et le repos de la Sainte Trinité, où Dieu est plus magnifiquement et divinement qu'en aucun lieu de l'univers, sans excepter sa demeure sur les chérubins et les séraphins ; et il n'est pas permis à aucune créature, quelque pure qu'elle soit, d'y entrer sans un grand privilège.

Je dis avec les saints : Marie est le paradis terrestre du nouvel Adam... C'est le grand et le divin monde de Dieu, où il y a des beautés et des trésors ineffables. C'est la magnificence du Très-Haut, où il a caché, comme en son sein, son Fils unique, et en lui tout ce qu'il a de plus excellent et de plus précieux. Oh ! que de choses grandes et cachées ce Dieu puissant a faites en cette créature admirable, comme elle est elle-même obligée de le dire, malgré son humilité profonde : « Le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses. » Le monde ne les connaît pas, parce qu'il en est incapable et indigne. »

St Louis-Marie Grignion de Montfort (1673-1716), Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge (2-6), in "Oeuvres complètes", Editions du Seuil, Paris, 1966.




Audience jubilaire de ce samedi 20 février 2016

(pas de retransmission par KTO - Vidéo originale sur le CTV)

Le Pape François a tenu ce samedi 20 février sa deuxième audience jubilaire, place Saint-Pierre, dans le cadre de l’année jubilaire. Au cours de sa catéchèse, le Saint-Père est revenu sur la notion d’engagement, invitant les fidèles à mettre autant d’énergie à faire œuvre de miséricorde que nous mettons dans nos activités quotidiennes.

Le Jubilé de la miséricorde est une véritable opportunité pour nous faire entrer dans le mystère de la bonté et de l’amour de Dieu. Ce temps de Carême a souligné le Pape, nous invite à connaitre toujours plus le Seigneur et à vivre notre foi de manière cohérente, avec un style de vie qui exprime la miséricorde du Père. Le Pape s’est arrêté en particulier sur la notion d’engagement. Quand je m’engage, cela veut dire que j’assume une responsabilité, un devoir envers quelqu’un et suppose un style, une attitude de fidélité et de dévouement particuliers. Toutes nos activités, que ce soit au travail, dans la prière ou en faisant du sport font appel à l’engagement. En somme, a-t-il expliqué, s’engager signifie mettre en œuvre notre bonne volonté et nos forces pour améliorer la vie.

Dieu s’est engagé Lui aussi, d’abord en créant le monde, mais son engagement le plus grand a précisé le Pape fut de nous donner Jésus. En Jésus, Dieu s’est engagé à nous rendre l’espérance, à la rendre à ceux qui ont le plus besoin, les pauvres, ceux qui sont privés de dignité, malades, prisonniers et tous les pécheurs. Nous aussi nous pouvons et devons répondre à cet amour par notre engagement, surtout envers ceux qui ont le plus soif d’espérance. Dans toutes les réalités douloureuses a conclu le Pape, nous pouvons porter la miséricorde de Dieu par le témoignage de notre foi dans le Christ.

Source : Radio Vatican (OB).

Résumé :

« Frères et sœurs, je voudrais m’arrêter aujourd’hui sur la notion d’engagement. S’engager c’est avoir une responsabilité, une attitude de fidélité et de don de soi envers quelqu’un. Le Père s’est engagé envers nous en nous donnant Jésus, qui est l’engagement extrême que Dieu a pris à notre égard, et en vertu duquel il nous donne tout ce dont nous avons besoin. En Jésus, qui est l’expression vivante de la miséricorde du Père, Dieu s’est engagé à nous rendre l’espérance. Nous aussi nous pouvons et devons répondre à cet amour par notre engagement, surtout envers ceux qui ont le plus soif d’espérance. Dans toutes les réalités douloureuses, nous pouvons porter la miséricorde de Dieu par le témoignage de notre foi dans le Christ. »
« Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier le groupe de la Diaconie de la Beauté, avec Monseigneur Robert Le Gall, Archevêque de Toulouse. Que ce Jubilé de la miséricorde nous permette de comprendre l’engagement de Dieu pour chacun de nous, et qu’il transforme notre vie dans un engagement de miséricorde envers tous. Que Dieu vous bénisse. »

Source : site internet du Vatican.

Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.
Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.





Salve Mater misericordiae
Moines de l'Abbaye Saint-Benoît-du-Lac, Canada
Moniales de l'Abbaye de Sainte-Cecilia - Ryde, Angleterre

(Montage réalisé à l'Abbaye Sainte-Marie des Deux-Montagnes, Canada)



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