Introït "Exaudi Domine" Ant. ad Introitum. Ps. 26, 7 et 9. Exáudi, Dómine, vocem meam, qua clamávi ad te : adiútor meus esto, ne derelínquas me neque despícias me, Deus, salutáris meus. Exaucez, Seigneur, ma voix qui a crié vers vous : soyez mon aide, ne m’abandonnez pas, et ne me méprisez pas, ô Dieu, qui opérez mon Salut. Ps. ibid., 1. Dóminus illuminátio mea et salus mea, quem timébo ? Le Seigneur est ma lumière et mon salut, qui craindrais-je ? V/. Glória Patri. Ecouter (mp3). Commentaire spirituel et musical par un moine de Triors. |
« Le sacrifice de la messe est le centre auquel tout se rapporte dans la liturgie. A un certain moment, pendant la messe (et c'est pour quoi le « silence sacré » (1) est alors de rigueur), il y a comme un coup de foudre divin ; aux paroles de la double consécration (qui, fait qu'elle sépare sacramentellement le Corps et le Sang du Seigneur, est un signe à portée réelle de sa mort sur la croix), Jésus se rend présent sur l'autel, en l'état de victime : voilà soudain mystérieusement devant nous, pendant quelques minutes du temps où nous vivons, le sacrifice où il s'est donné pour nous, sa suprême offrande de lui-même au Père, l'acte par lequel il a conquis la grâce rédemptrice pour tous les hommes. A la messe, les fidèles ne sacrifient pas avec le prêtre ; c'est au prêtre seul qu'a été confié, en vertu du sacrement de l'Ordre, le pouvoir de sacrifier (*). Les fidèles tiennent de leur Baptême une autre sorte de pouvoir, la capacité de s'unir au prêtre dans l'offrande de la victime sacrifiée (comme d'être, ainsi que lui, nourris du Corps du Christ après qu'il s'en est nourri dans la communion sacramentelle par laquelle il consomme le sacrifice). Ils agissent alors au titre même de membres visibles ou sacramentellement marqués de l'Eglise qui, en union avec son Chef, et dans un rite sacré accompli en commun avec lui, offre à Dieu l'Agneau qui porte les péchés du monde. » 1. De sacra liturgia ["Sacrosantum concilium"], S 30. (*) : Le prêtre à l'autel agit in persona Christi, c'est à dire « dans la personne du Christ », ou plus précisément « avec l’autorité et la puissance du Christ ». Jacques Maritain (1882-1973), Le Paysan de la Garonne, Desclée de Brouwer, Paris, 1965. |
Lors de la prière de l’Angélus, depuis la fenêtre des appartements pontificaux, le Pape François s’est adressé à la foule en commentant l’extrait de l’Évangile de ce jour, tiré de saint Luc, chapitre 9, versets 18 à 24. Un passage de l'Evangile où Jésus interpelle directement ses disciples : « Vous, qui dites-vous que je suis ? » Une demande toujours d’actualité pour nous aujourd’hui. Commentaire de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican. Texte intégral traduit en français sur Zenit.org. Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican. « Hier, à Foggia, a été célébrée la béatification de Marie Céleste Crostarosa, religieuse, fondatrice de l'Ordre du Très Saint Rédempteur. Puisse la nouvelle bienheureuse, par son exemple et son intercession, nous aider à conformer toute notre vie à Jésus notre Sauveur. » |
Enseignement de Jésus : « La charité a sa source dans la simplicité. Ce sont les âmes pures et simples qui honorent leur prochain et interprètent toutes leurs actions en bonne part, comme elles le feraient pour elles-mêmes. Je demeure en elles et m’y repose ; leur communiquant la véritable et ineffable paix. Ma fille, agis simplement dans toutes tes actions. Que ce bel esprit de pureté te fasse considérer sans critique les actions de ton prochain, parce que si elles ne sont pas pures, elles ne te nuiront pas. Dans ton âme, je retrouverai cette pureté qui leur a manqué, et tu y suppléeras par ton amour. Oui, je te veux simple comme une colombe : c’est là la voie que je te destine. » Jésus à la Bse Mère Marie-Céleste Crostarosa, 2ème solliloque (in R.P.J. Favre, C.Ss.R., « La vénérable Marie-Céleste Crostarosa », Paris – Saint-Etienne, 1931) |