Deux nouveaux évêques ont été ordonnés par le Pape François ce samedi matin 19 mars dans la basilique Saint-Pierre : un combonien espagnol de 64 ans, Mgr Miguel Ángel Ayuso Guixot, actuellement secrétaire du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, après avoir été notamment missionnaire en Egypte et au Soudan puis président du Pisai, l'Institut pontifical des Etudes arabes et d’Islamologie ; et un américain de 53 ans, Mgr Peter Brian Wells, ancien assesseur aux Affaires générales de la Secrétairerie d’Etat du Saint-Siège, nommé nonce apostolique en Afrique du Sud, Botswana, Lesotho et Namibie. Dans son homélie le Saint-Père a mis l’accent sur la responsabilité ecclésiale des évêques. C’est par l’intermédiaire du ministère épiscopal que le Christ continue de prêcher l’Evangile du salut et à sanctifier les croyants. C’est grâce à la prudence et à la sagesse des évêques qu’Il guide le peuple de Dieu. L’Episcopat, a expliqué le Pape François, n’est pas un honneur mais un service ; l’évêque n’est pas appelé à dominer mais à servir. Sa tâche principale c’est la prière, la deuxième c’est l’annonce de la Parole à toute occasion. Le Souverain Pontife a exhorté les deux nouveaux membres du collège épiscopal à mettre en garde, à réprimander et à encourager leurs fidèles avec magnanimité et en s’appuyant sur la doctrine. Un évêque doit connaître ses fidèles un par un, mais surtout écouter les prêtres et les diacres. Trop d'évêques refusent de recevoir leurs collaborateurs sous prétexte qu’ils sont trop occupés, qu’ils n’ont pas le temps. Cela fait peine à voir, a martelé le Pape François. Le Saint-Père recommande enfin aux membres du collège épiscopal d’être attentifs aussi aux non chrétiens et à se montrer généreux à l’égard des Eglises qui ont besoin d’aide. Source : Radio Vatican (OB-RF). Texte intégral de l'homélie traduite en français à venir sur Zenit.org. Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican. |
« Joseph est un abîme, un sanctuaire, un tabernacle. Tout en lui appartient à Dieu ; non seulement en droit et par la loi de sa prédestination, mais en fait et par son choix libre qui l'ajuste à sa destinée, et le rend merveilleusement fidèle à sa grâce. Dieu se sert de lui comme de personne, hormis de Jésus et de Marie ; Dieu l'emploie à des usages auxquels il n'a employé ni n'emploiera jamais personne, ni homme, ni ange. Il pousse envers lui son droit de souverain propriétaire à des extrémités où, en dehors de l'Homme-Dieu et de sa mère, il ne l'a point poussé. Et Joseph s'étend tout entier et toujours, il s'étend volontairement, mais comme une cire fondante, sous cet adorable pression de son Créateur et Seigneur. Il écoute toujours : on dirait qu'il n'est qu'une oreille. Il parle sans doute, mais au dedans et ne rompt point le silence. On n'imagine rien de plus auguste, de plus grave, de plus égal, de plus tranquille, de plus digne, de plus doux. Il est comme un reflet du Père céleste et une sorte de forme divine. On ne le contemple pas sans avoir le coeur tout entier tiré au dedans, et se sentir comme forcé de se taire. On pense trop de choses en le voyant, et des choses trop solennelles, trop saintement touchantes aussi, pour pouvoir en dire un seul mot. D'ordinaire, les paroles sont les fleurs de l'âme ; ici toute parole déflorerait l'âme et la trahirait. C'est un bonheur exquis de considérer ce qu'on découvre ; c'est un supplice inexprimable de ne pouvoir le raconter. On ne se le formule point à soi-même. Toute formule est si petite quand il s'agit de Joseph, qu'elle devient à tout ce qu'on y voudrait faire entrer une sorte de geôle. Rien n'est moins vague pourtant que ce qu'on voit ; mais on n'en voit pas les limites. On est si proche du ciel, que la terre se dérobe et qu'on n'y peut plus prendre pied. Toutefois, même en sentant ce tourment de son insuffisance, l'âme ne perd rien de sa paix. On ne peut être agité en face de saint Joseph, et si on l'est quand on l'aborde, dès qu'on l'a regardé, on s'apaise. » Mgr Charles Gay (1814-1891), De Saint Joseph, in "Elévations sur la vie et la doctrine de Notre-Seigneur Jésus-Christ" (Vingt-deuxième élévation), Tome I, Oudin Frères, Poitiers - Paris, 1879. |
SANCTI IOSEPH SPONSI B.M.V. Confessoris Ant. ad Introitum. Iustus ut palma florébit : sicut cedrus Líbani multiplicábitur : plantátus in domo Dómini : in átriis domus Dei nostri. Le juste fleurira comme le palmier et il se multipliera comme le cèdre du Liban, planté dans la maison du Seigneur, dans les parvis de la maison de notre Dieu. Ps. Ibid., 2. Bonum est confitéri Dómino : et psállere nómini tuo, Altíssime. Il est bon de louer le Seigneur et de chanter votre nom, ô Très-Haut. V/. Glória Patri. |