« Saint Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances. » Ste Thérèse d’Avila (1515-1582) |
« Saint Joseph, Gardien du Rédempteur et très chaste Epoux de la bienheureuse Vierge Marie, accueille avec bienveillance l'acte de dévotion et de consécration que nous t'adressons aujourd'hui. Protège cette terre et donne-lui la paix : elle a été baignée par le sang de saint Pierre et des premiers martyrs romains ; protège-nous et ravive la grâce du baptême de ceux qui y vivent et y travaillent ; protège et augmente la foi des pèlerins qui viennent ici de toutes les régions du monde. Nous te consacrons les fatigues et les joies de chaque jour ; nous te consacrons les attentes et les espérances de l'Eglise ; nous te consacrons les pensées, les désirs et les oeuvres : que tout s'accomplisse dans le Nom du Seigneur Jésus. Ta protection douce, ferme et silencieuse a soutenu, guidé et consolé la vie cachée de la sainte Famille de Nazareth : protège nos familles, renouvelle aussi pour nous ta paternité et garde-nous fidèles jusqu'à la fin. Nous plaçons aujourd'hui, avec une confiance renouvelée, sous ton regard bienveillant et sage, les évêques et les prêtres, les personnes consacrées et les fidèles laics, qui travaillent et vivent au Vatican : protège leur vocation, et enrichis-la de toutes les vertus nécessaires pour grandir dans la sainteté. Amen. » Pape François, prière de consécration du Vatican à saint Joseph, 5 juillet 2013. |
« Il sera bon de relever et de méditer la leçon de silence que nous donne saint Joseph. Aucun mot n'est rapporté de lui dans l'Evangile ! Ce n'est pas à dire qu'il ne parlât point. Il aurait été un triste compagnon pour la Sainte Vierge s'il n'avait jamais rien dit ! Mais "juste" en toute chose, il n'était pas bavard, il disait "juste" ce qu'il fallait dire, ni plus, ni moins, quand il le fallait et comme il le fallait. Bref, il parlait peu, mais il parlait bien. Là encore, quel exemple pour notre siècle où l'on parle tant ! [...] Si l'on ne disait que ce que l'on sait, si l'on ne prophétisait pas à tort et à travers, si l'on ne jugeait que ce qu'on est capable de juger et quand on a autorité pour le faire, le règne de l'erreur et du mensonge, qui relève du prince des ténèbres, serait moins étendu sur terre ! Le silence de saint Joseph n'était pas seulement un silence de réserve et de prudence ; c'était aussi un silence de recueillement et d'union à Dieu. Ayant constamment sous les yeux l'exemple de la sainteté la plus éminente, des vertus les plus sublimes, saint Joseph, comme Marie, conservait dans son coeur le souvenir de toutes ces merveilles : "Conservabat omnia verba haec in corde suo" (Lc II, 51). En les admirant et en les méditant, il concevait un amour toujours plus grand pour Jésus et Marie. "C'est le silence qui commence les saints, a écrit un pieux auteur ; c'est lui qui les continue ; c'est lui qui les achève." Je souhaite à mes diocésains de mettre du silence dans leur vie, un silence qui ressemble à celui de saint Joseph, le silence de la prière, celui des lectures saintes, de la méditation, de la Messe et de l'Eucharistie - ces bienfaisants silences pendant lesquels l'âme découvre Dieu, parce que Dieu, qui n'aime pas le bruit, révèle ses splendeurs aux âmes qui le cherchent, loin des affaires du monde, dans le recueillement de l'esprit. Je vous livre cette pensée d'un auteur contemporain : "Bienheureux ceux dont le silence est la patrie, et la parole un voyage de charité qu'ils font au pays de ceux qui les entourent." » Mgr Joseph-Marie Martin (1891-1976), archevêque de Rouen (1948-1968), Lettre pastorale de Carême 1954 à saint Joseph. |
Saint-Joseph, un modèle pour tous les pères « Tous mes vœux à tous les pères » C’est en ces termes que le Pape François s’est adressé aux pères du monde entier, en ce jour de la Saint Joseph , époux de la Bienheureuse Vierge Marie. Des vœux exprimés devant plus de 80 000 personnes réunies Place Saint-Pierre au Vatican pour l’audience générale du mercredi. Le Pape a dès lors parlé durant sa catéchèse de la figure de Joseph comme modèle « d'éducateur » encore de nos jours. « Regardons-le comme le modèle de l’éducateur qui garde et accompagne Jésus sur son chemin de croissance « en sagesse, en taille et en grâce » comme dit l’évangile de Luc (2, 52). Ce sont là trois dimensions de l’éducation de Jésus. La première, nous montre qu’avec Marie, Joseph a « élevé » Jésus de sorte que rien ne lui manque pour un sain développement. Une autre dimension est celle de la sagesse. Jésus en est rempli parce qu’il est le Fils de Dieu. Mais le Père céleste s’est servi de la collaboration de Joseph, afin que son Fils puisse grandir 'rempli de sagesse '(Lc 2, 40). Enfin, la dimension de la grâce. L’action éducative de Joseph consistait ici à seconder l’action de l’Esprit dans le cœur et dans la vie de Jésus, en union avec Marie. Joseph a éduqué Jésus d’abord par l’exemple : l’exemple d’un « homme juste » qui se laisse guider par la foi et qui sait que le salut vient de Dieu, de son amour et de sa fidélité. » Le Pape remerciait alors tous les pères pour tout ce qu’il font « pour les jeunes », demandant que « Saint Joseph les bénisse et les accompagne ». Le Pape a tenu ensuite de manière plus grave à souligner que ce serait « une grave erreur de penser qu’un père et une mère ne puissent rien faire pour éduquer leurs enfants à grandir dans la grâce de Dieu ». Ce n’est pas la première fois que le Pape François dénonce le fait que de nombreux enfants ne sont plus éduqués dans la foi. « Nous sommes nombreux, a ajouté alors le Pape, à avoir perdu notre père. Prions donc pour ceux qui sont encore vivants et ceux qui nous ont quitté. Pour nos pères, prions ensemble notre Père à tous ». Et le Pape a invité alors son auditoire à réciter ensemble le Notre-Père. Source : Radio Vatican. |
Te, Ioseph, célebrent ágmina cælitum, Te cuncti résonent christíadum chori, Qui clarus méritis, iunctus est ínclytæ Casto fœdere Vírgini. Que les chœurs célestes célèbrent ta gloire, ô Joseph ! Que les chants de tous les Chrétiens fassent résonner tes louanges ! Glorieux déjà par tes mérites, tu es uni par une chaste alliance à l’auguste Vierge. Almo cum túmidam gérmine cóniugem Admírans, dúbio tángeris ánxius, Afflátu súperi Fláminis Angelus Concéptum Púerum docet. Lorsque, en proie au doute et à l’anxiété, tu t’étonnes de l’état où se trouve ton épouse, un Ange vient t’apprendre que l’enfant qu’elle a conçu, l’a été par l’opération de l’Esprit-Saint. Tu natum Dóminum stringis, ad éxteras Ægypti prófugum tu séqueris plagas ; Amíssum Sólymis quæris, et ínvenis, Miscens gáudia flétibus. Le Seigneur est né, tu le presses dans tes bras ; tu fuis avec lui vers les plages lointaines d’Égypte ; tu le cherches à Jérusalem où tu l’as perdu, et tu le retrouves : ainsi tes joies sont mêlées de larmes. Post mortem réliquos sors pia cónsecrat, Palmámque eméritos glória súscipit : Tu vivens, Súperis par, frúeris Deo, Mira sorte beátior. D’autres sont glorifiés après une sainte mort, ceux qui ont mérité là palme sont reçus au sein de la gloire ; mais toi, par une admirable destinée, égal aux Saints, plus heureux même, tu jouis dès cette vie de la présence de Dieu. Nobis, summa Trias, parce precántibus, Da Ioseph méritis sídera scándere : Ut tandem líceat nos tibi pérpetim Gratum prómere cánticum. Amen. Trinité souveraine, exaucez nos prières, donnez-nous le pardon ; que les mérites de Joseph nous aident à monter dans les cieux, pour qu’il nous soit enfin donné de chanter à jamais le cantique de la reconnaissance et de la félicité. Amen. |