La fête de Saint Joseph, qui existait ça et là à des dates diverses, a été fixée au 19 mars au cours du XVème siècle, et étendue à l'Eglise universelle comme fête de précepte par le pape Grégoire XV en 1621. Pie IX donna saint Joseph comme patron de l'Eglise universelle en 1847, étendant à tout le rite romain cette fête du "Patronage de Saint Joseph" (d’origine carmélitaine). |
Consécration au Coeur béni de Saint Joseph « O Joseph, mon très doux Père, La beauté de votre Coeur est ravissante, Sa tendresse est inépuisable, Ses attraits sont irrésistibles. O Coeur, vous avez captivé mon coeur ; Jour et nuit vous absorbez mes pensées Et vous sollicitez mes désirs. Vous êtes la sainte et florissante Ecole Où je veux étudier désormais la science de la vraie vie. Vous êtes la Fournaise embrasée Où je veux me consumer dans les flammes de la divine charité. Vous êtes le Paradis de délices Où je veux savourer les fruits de la plus tendre dilection Pour le Fils de Dieu et pour sa Mère. Vous êtes la Source vive où je puiserai Le rafraichissement et la consolation dans le désert de mon exil. Vous êtes le Sanctuaire où je serai toujours sûr De trouver les richesses de grâce et de Miséricorde Qui sont toute ma force dans les fatigues et les combats de la vertu. Vous êtes le doux Nid où je veux vivre Loin des agitations du monde, Tout près, Oh ! Tout près des Coeurs aimants de Jésus et de Marie. Vous êtes la Clé d’or qui m’ouvrirez Ces Coeurs sacrés où je veux me reposer éternellement avec vous, Dans l’ivresse du saint amour. Ainsi soit-il. » Chanoine Alfred Wéber, Lefort Editeur, approbation 1890. |
Noble époux de Marie (du P. Dufour) Noble époux de Marie, Digne objet de nos chants, Notre coeur t'en supplie, Veille sur tes enfants. (Refrain) Veille, veille sur tes enfants, Veille, veille sur tes enfants. Le Sauveur sur la terre, Reçut tes soins touchants ; Toi qu'il nomma son père, Veille sur tes enfants. Témoin de sa naissance Et de ses jeunes ans, Gardien de son enfance, Veille sur tes enfants. Au jour de la colère, Tu ravis aux tyrans Le Sauveur et sa Mère : Veille sur tes enfants. Toi dont l'obéissance, En ces dangers pressants, Devint leur providence, Veille sur tes enfants. Toi dont la main féconde A nourri si longtemps Le Créateur du monde, Veille sur tes enfants. Que ta main nous bénisse, Ô patron des mourants, Au dernier sacrifice Veille sur tes enfants. Ton amour nous rassemble, Garde-nous innocents ; Nous t'en prions ensemble, Veille sur tes enfants. A écouter (avec d'autres couplets) ici ou ici (CD Cantiques catholiques de toujours). |
« Les raisons et les motifs spéciaux pour lesquels saint Joseph est nommément le patron de l’Église et qui font que l’Église espère beaucoup, en retour, de sa protection et de son patronage, sont que Joseph fut l’époux de Marie et qu’il fut réputé le père de Jésus-Christ. De là ont découlé sa dignité, sa faveur, sa sainteté, sa gloire. [...] Joseph était le gardien, l’administrateur et le défenseur légitime et naturel de la maison divine dont il était le chef. Il exerça de fait ces charges et ces fonctions pendant tout le cours de sa vie mortelle. Il s’appliqua à protéger avec un souverain amour et une sollicitude quotidienne son Épouse et le divin Enfant ; il gagna régulièrement par son travail ce qui était nécessaire à l’un et à l’autre pour la nourriture et le vêtement ; il préserva de la mort l’Enfant menacé par la jalousie d’un roi, en lui procurant un refuge ; dans les incommodités des voyages et les amertumes de l’exil, il fut constamment le compagnon, l’aide et le soutien de la sainte Vierge Marie et de Jésus. [...] De même que le premier fit réussir et prospérer les intérêts domestiques de son maître et bientôt rendit de merveilleux services à tout le royaume, de même le second, destiné à être le gardien de la religion chrétienne, doit être regardé comme le protecteur et le défenseur de l’Église, qui est vraiment la maison du Seigneur et le royaume de Dieu sur la terre. » Léon XIII, Encyclique Quamquam pluries (15 août 1889). Texte intégral en français ici (non disponible sur le site du Vatican) |
« Nous recourons à vous dans notre tribulation bienheureux Joseph, et après avoir imploré le secours de votre très Sainte Epouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre patronage. Par l’affection qui vous a uni avec la Vierge Immaculée, Mère de Dieu, par l’amour paternel dont vous avez entouré l’Enfant Jésus, nous vous supplions de regarder avec bonté l’héritage que Jésus-Christ a acquis de son Sang et de nous assister de votre puissance, de votre secours dans nos besoins. Protégez, ô très sage Gardien de la divine Famille, la race élue de Jésus-Christ ; préservez-nous, ô Père très aimant, de toute souillure d’erreur et de corruption, qui infecte le monde ; soyez-nous propice et assistez-nous, du haut du ciel, ô notre très puissant libérateur, dans le combat que nous livrons à la puissance des ténèbres ; et de même que vous arraché autrefois l’Enfant Jésus au péril de la mort, défendez aujourd’hui la sainte Eglise de Dieu des embûches de l’ennemi et de toute adversité : accordez-nous votre perpétuelle protection, afin que, soutenus par votre exemple et votre secours, nous puissions vivre saintement, nous puissions mourir pieusement et obtenir du ciel la béatitude éternelle. Ainsi soit-il. » Texte original latin : « Ad te, beate Joseph, in tribulatione nostra confugimus, atque implorato Sponsæ tuæ sanctissimmæ auxilio, patrocinium quoque tuum fidenter exposcimus. Per eam, quæsumus, quæ te cum immaculata Virgine Dei Genitrice conjunxit caritatem, perque paternum, quo Puerum Jesum amplexus es, amorem, supplices deprecamur, ut ad hereditatem, quam Jesus Christus acquisivit sanguine suo, benignus respicias, ac necessitatibus nostris tua virtute et ope succurras. Tuere, o Custos providentissime divinæ Familiæ, Jesu Christi sobolem electam ; prohibe a nobis, amantissime Pater, omnem errorum ac corruptelarum luem ; propitius nobis, sospitator noster fortissime, in hoc cum potestate tenebrarum certamine e coelo adesto ; et sicut olim Puerum Jesum e summo eripuisti vitæ discrimine, ita nunc Ecclesiam sanctam Dei ab hostilibus insidiis atque ab omni adversitate defende : nosque singulos perpetuo tege patrocinio, ut ad tui exemplar et ope tua suffulti, sancte vivere, pie emori, sempiternamque in coelis beatitudinem assequi possimus. Amen. » Léon XIII, prière promulguée avec l'Encyclique Quamquam pluries du 15 août 1889. |
Et à lire si vous le souhaitez sur le site du Vatican, l'Exhortation Apostolique Redemptoris Custos de Jean-Paul II (15 août 1989), sur la figure et la mission de Saint Joseph dans la vie du Christ et de l'Eglise. |
Te Joseph celebrent agmina caelitum Ecrit par Fr. Juan Escollar (v. 1700), cet hymne est chanté aux Vêpres de la Fête de Saint Joseph (le 19 Mars) ainsi que le 1er Mai (Saint Joseph travailleur). Te, Joseph, celebrent agmina caelitum, Te cuncti resonent Christiadum chori, Qui clarus meritis, iunctus es inclitae, Casto foedere Virgini. Almo cum tumidam germine coniugem Admirans dubio tangeris anxius, Afflatu superi Flaminis Angelus Conceptum Puerum docet. Tu natum Dominum stringis, ad exteras Aegypti profugum tu sequeris plagas ; Amissum Solymis quaeris et invenis, Miscens gaudia fletibus. Electos reliquos mors pia consecrat1 Palmamque emeritos gloria suscipit ; Tu vivens, Superis par, frueris Deo, Mira sorte beatior. Nobis, summa Trias, parce precantibus ; Da Joseph meritis sidera scandere, Ut tandem liceat nos tibi perpetim Gratum promere canticum. Amen. |