Au fil des jours ... en 2012





Dimanche 18 novembre : 33ème dimanche du temps ordinaire

Au calendrier traditionnel :

25ème Dimanche après la Pentecôte :
6ème dimanche restant après l’Épiphanie transféré



« En face de Notre-Seigneur, voulez-vous être nobles en l'amour ? - Parlez à l'amour de lui-même. Parlez à Jésus de son divin Père, des travaux qu'il a entrepris pour sa gloire, et vous réjouirez son Coeur.
Parlez-lui de son amour pour les hommes, et vous le comblerez de joie. Parlez à Jésus de sa sainte Mère, et vous glorifierez son affection de bon fils. Parlez-lui de ses saints, et vous exalterez sa grâce en eux.
Ayant parlé à Jésus de lui, il vous parlera de vous. Votre coeur s'ouvrira aux rayons de ce soleil de bonté, comme la fleur humide et glacée, dans une matinée de printemps. Sa douce voix pénétrera votre âme. Vous l'écouterez alors dans le silence et le repos, ou plutôt dans l'action la plus suave et la plus forte de l'amour : "vous viendrez en lui !"
Ce qui contrarie le plus l'épanouissement de la grâce en nous, c'est qu'à peine aux pieds du bon Maître, nous étalons nos misères et nos péchés, c'est-à-dire, que nous fatiguons notre esprit et attristons notre coeur. - Que votre premier mouvement soit donc (car il influera sur l'adoration tout entière) : O mon bon Jésus ! que je suis heureux et content de venir vous voir ! Que vous êtes aimable de m'avoir appelé ! Que vous êtes bon d'aimer une aussi pauvre créature que moi ! Oh ! je vous aimerai par un juste retour ! - "L'amour alors vous a ouvert le Coeur de Notre-Seigneur. Entrez, aimez et adorez." »

Saint Pierre-Julien Eymard (1811-1868), in P. Albert Tesnière, Le Prêtre de l'Eucharistie, Bureau des Oeuvres Eucharistiques, Paris.




Angélus de ce dimanche 18 novembre
Le Christ, repère stable et ferme en période de troubles

Le Pape s’est arrêté ce dimanche sur les paroles eschatologiques du Christ rapportées dans l’Evangile selon Saint Marc. Des mots que l’on retrouve également chez les évangélistes Luc et Mathieu. Il parle à ses disciples de son retour sur la terre, à la fin des temps. Un passage parmi les plus difficiles des Evangiles tant dans le contenu que dans sa forme. Pour exprimer un avenir qui nous dépasse, le Christ utilise un lexique et des images empruntées à l’Ancien Testament. Il introduit cependant un nouveau centre : lui-même, le mystère de sa personne, de sa mort et de sa résurrection. Le passage de l’Ancien Testament s’ouvre sur des images cosmiques et apocalyptiques : le soleil s’obscurcira, la lune ne dispensera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel et les puissances des cieux seront bouleversées.

Un sombre tableau relativisé car alors arrivera le Fils de l’homme des cieux dans la puissance et la gloire. C’est Jésus, qui relie le présent et le futur. Les paroles des prophètes se réalisent finalement en la personne du Messie de Nazareth. C’est lui, Verbe qui s’est fait chair, qui au milieu des bouleversements multiples du monde, représente un point stable et solide. Ce sont ses propres mots, qui orientent la pensée et le chemin de l’homme sur la terre. C’est pour cela que Jésus ne décrit pas la fin du monde et lorsqu’il utilise des images apocalyptiques, il ne le fait pas comme le ferait un voyant. Au contraire rappelle le Pape, il le fait pour soustraire ses disciples quelle que soit leur époque, à la curiosité des dates, des prévisions. C’est la parole de Dieu et uniquement elle, qui constitue notre boussole pour marcher aujourd’hui et entrer demain dans la vie éternelle.

Aujourd'hui aussi, les calamités naturelles, les guerres et les violences affectent la vie des hommes. Le repère que constitue le Christ est d'autant plus important que le monde contemporain baigne dans un relativisme dont les effets sont souvent néfastes.

Source : Radio Vatican.





Antonio Vivaldi : Concerto pour mandolines RV558 (allegro molto)
Europa Galante - Fabio Biondi



Retour à l'agenda