Au fil des jours ... en 2016





Dimanche 18 septembre 2016

Dix-huitième Dimanche après la Pentecôte

Commentaire de l'Evangile du dimanche

Introït Da pacem
(18ème dimanche après la Pentecôte)

Ant. ad Introitum. Eccli. 36, 18.
Da pacem, Dómine, sustinéntibus te, ut prophétæ tui fidéles inveniántur : exáudi preces servi tui et plebis tuæ Israël.
Donnez la paix, Seigneur, à ceux qui vous attendent afin que vos prophètes soient trouvés fidèles : exaucez les prières de votre serviteur, et celles d’Israël votre peuple.

Ps. 121, 1.
Lætátus sum in his, quæ dicta sunt mihi : in domum Dómini íbimus.
Je me suis réjoui de ces mots qui m’ont été dits : Nous irons dans la maison du Seigneur.

V/. Glória Patri.

Ecouter (mp3)

Commentaire spirituel et musical par un moine (Blog de L'Homme Nouveau).

(25e dimanche du Temps Ordinaire)



Poésie : La Messe Réparatrice

« Pour la première fois, au doux festin de l'ange,
Un bon petit enfant était venu s'asseoir ;
Mais, hélas ! son bonheur ne fut pas sans mélange,
       On le vit triste tout le soir.

Il était allé seul, sans son père et sa mère,
A la Table de Dieu, comme un pauvre orphelin :
       C'était pour lui douleur amère !
Il les avait priés, suppliés, mais en vain.

Ils ne vont même pas le Dimanche à la Messe.
Mais à ce coeur bien pur Jésus avait parlé ;
Et l'enfant avait fait une intime promesse
       Qui l'avait un peu consolé :

Deux fois dans la semaine, à l'auguste Mystère
       Il viendra : c'est son voeu ;
Une fois pour son père, une fois pour sa mère,
       Et priera le bon Dieu !

La mère a remarqué l'heure de ses sorties ;
       Elle observe le cher enfant,
Le suit jusqu'à l'église et l'aperçoit priant
       Avec des ardeurs infinies.

Troublée, elle l'attend au portail du Lieu Saint ;
Et voyant quelques pleurs perler sur son visage :
- Qu'as-tu donc, ô mon fils ? Du chagrin à ton âge ?
Dépose ton secret dans un coeur qui te plaint.

Il se jette en ses bras : - Mère, plus de souffrance !
Aux pieds du bon Jésus j'ai pleuré d'espérance ;
Je vais dire pour qui j'étais à genoux :
Hier, c'était pour mon père ; aujourd'hui, c'est pour vous.

       Dans cette classe populaire
Les bons coeurs, croyez-le, ne sont pas peu nombreux.
Le dimanche suivant on vit au sanctuaire
nbsp;      Un adolescent bien heureux :
Il avait près de lui, recueillis et pieux,
       Et son père et sa mère. »

V.N.P., in "La Divine Hostie", Bulletin mensuel de l'Archiconfrérie de la Messe Réparatrice,
Mars 1888 à Décembre 1891, Publié à Bonlieu (Drôme), novembre 1890.

gravure d'après le tableau de Reynolds

(gravure d'après le tableau de Reynolds)



Angelus de ce dimanche 18 septembre 2016


Le Pape François s'est arrêté comme chaque dimanche sur l'Évangile du jour, tiré de Saint-Luc : « Nul ne peut servir deux maîtres ». Avec la parabole du gérant malhonnête, Jésus nous invite à choisir entre deux voies : la sienne, celle de la rectitude et du partage, ou celle du monde, marquée par l’avidité et la corruption.

Jésus loue l’habileté du gérant malhonnête. Il ne le présente cependant « pas comme un modèle à suivre, mais comme un exemple de ruse ». À ce style de vie proprement mondain, fait de corruption, d’illusion, d’abus, somme toute facile à suivre, nous devons répondre avec ce que le Pape appelle « l’astuce chrétienne », laquelle requiert un « style de vie sérieux mais joyeux », honnêteté et rectitude, « respect des autres et de leur dignité ».

Ce sont à ces deux voies diamétralement opposées que le Christ nous invite à réfléchir, et c’est un choix ferme qui nous est demandé : entre « honnêteté et malhonnêteté, entre altruisme et égoïsme, entre le Bien et le mal ». « On ne peut osciller entre l’une et l’autre », assure le Pape, car ces voies impliquent des « logiques différentes et contraires ». La conclusion du passage évangélique de ce dimanche est d’ailleurs catégorique : « nul ne peut servir deux maitres, ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre » (Luc 16, 13).

Jésus nous pose donc devant « un choix clair, entre Lui et l’esprit du monde », entre la « logique de la corruption et de l’avidité, et celle de la rectitude et du partage ». L’usage de la corruption s’apparente à celle des drogues, affirme le Pape. « On pense pouvoir en user, et s’arrêter quand on veut ». Or la corruption produit une certaine dépendance, « génère pauvreté, exploitation, souffrance ». « Combien de victimes de cette corruption dans le monde, aujourd’hui ! », a-t-il déploré.

En choisissant au contraire la voie de l’Évangile, celle de l’intégrité, nous devenons « artisans de paix et ouvrons des horizons d’espérance pour l’humanité ». « Dans la gratuité et le don de nous-mêmes, a-t-il conclu, nous servons le maître juste : Dieu ».

Après la prière de l’Angélus, le Pape a évoqué son prochain déplacement à Assise, en Ombrie, ce mardi 20 septembre, où il participera à la 30e édition des Rencontres internationales pour la paix organisées par les franciscains d'Assise et la communauté de Sant’Egidio, près de 30 ans après la rencontre historique, convoquée par le Saint Pape Jean-Paul II, le 27 octobre 1986.

« J’invite les paroisses, les associations ecclésiales et les fidèles du monde entier », à prier pour la paix en ce jour. « La guerre est partout, nous devons prier ensemble pour la paix », a insisté le Pape, sous les applaudissements des fidèles réunis Place St Pierre.

« À l’exemple de Saint François, homme de fraternité et de douceur, a-t-il encore ajouté, nous sommes tous appelés à offrir au monde un témoignage fort de notre engagement commun pour la paix et la réconciliation entre les peuples ».

Source : Radio Vatican (CV-MA).

Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.





Ordinaire de la Messe (Kyrie, Gloria, Sanctus, Agnus Dei)
Moines de l'Abbaye Saint-Pierre de Solesmes



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