Au fil des jours ... en 2012





18 avril : Saint Parfait, Prêtre et martyr (+ 850)

et la Bienheureuse Marie de l'Incarnation (Barbara Avrillot)
Veuve et Carmélite (1545-1618)



« Nous sommes parfois tellement obnubilés par ce qui ne va pas, par ce qui (selon nos critères à nous !) devrait être différent dans notre situation, que nous en oublions le positif et de plus nous ne savons pas mettre à profit tous les aspects de notre situation, même les aspects apparemment négatifs, pour nous rapprocher de Dieu, grandir dans la foi, l'amour, l'humilité. Ce qui nous manque, c'est surtout cette conviction que "l'amour de Dieu tire profit de tout, du bien comme du mal qu'il trouve en moi" (sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, s'inspirant de Jean de la Croix). Combien d'imperfections qui sont les nôtres, au lieu de nous en lamenter et de vouloir en être débarrassés à tout prix, pourraient être des occasions splendides de progresser dans l'humilité et la confiance en la miséricorde de Dieu, et donc dans la sainteté.

Le problème de fond est que nous avons trop nos critères à nous sur ce qui est bon et ce qui ne l'est pas, et nous n'avons pas suffisamment confiance dans la Sagesse et la puissance de Dieu ; nous ne croyons pas qu'il soit capable d'utiliser tout pour notre bien et que jamais, en quelque circonstance que ce soit il ne nous laisse manquer de l'essentiel, c'est-à-dire en fin de compte de ce qui nous permet d'aimer davantage. Car grandir, ou s'épanouir, dans la vie spirituelle, c'est apprendre à aimer. Tant de circonstances que j'estime dommageables pourraient de fait être pour moi, si j'avais plus de foi, des occasions précieuses d'aimer davantage : d'être plus patient, plus humble, plus doux, plus miséricordieux, de m'abandonner plus dans les mains de Dieu. »

P. Jacques Philippe, Recherche la Paix et poursuis-la - Petit Traité sur la Paix du Coeur, Edition des Béatitudes, 1991.



( Statuette en vente chez Ephèse Diffusion )



Constantin le Grand, aux racines de l'Europe

La bataille de Milvius changea le destin d’une religion et d’un empire. Cette bataille fut livrée le 28 octobre 312, à quelques lieues au nord de Rome entre l'armée romaine de l’empereur Maxence et celle de son rival Constantin. Ce dernier qui vainquit par le signe de la Croix infléchit l’histoire. C’est sur cette figure de l’Antiquité tardive que se penche à Rome du 18 avril jusqu’au 21 avril, une conférence internationale sur le thème « Constantin le Grand, aux racines de l’Europe ». Elle est organisée par le Comité pontifical des sciences historiques à l’occasion du 1700e anniversaire de la bataille du Pont Milvius.

A lire et écouter sur Radio Vatican - Détails de ces conférences sur News.va.

Bataille du Pont Milvius

Bataille du Pont Milvius par Giulio Romano (1499–1546), Cité du Vatican, Palais Apostolique



Benoît XVI : Audience générale de ce Mercredi 18 avril

« Après la guérison du paralytique du Temple, Pierre et Jean furent arrêtés parce qu’ils annonçaient la résurrection de Jésus. Face au péril de la persécution, la communauté ne cherche pas à savoir comment réagir, mais elle se met à prier. C’est une prière commune, de toute l’Église. Cette prière consolide l’unité. Elle aide la communauté à lire ce qui arrive à la lumière de la foi et de la Parole de Dieu. L’opposition contre Jésus, sa mort, font partie du projet de Dieu pour le salut du monde. Le Mystère du Christ est la clé nécessaire pour comprendre la persécution. Dans la prière, les premiers chrétiens demandent à Dieu ni d’être défendus, ni de ne pas être éprouvés, ni le succès, mais de pouvoir proclamer avec assurance et liberté la Parole de Dieu. Comme eux, puissions-nous être guidés par l’Esprit de Jésus Christ pour vivre avec courage et joie chaque situation de la vie, et porter la bonne nouvelle à tous ! »

Texte intégral sur le site internet du Vatican





(Liturgie pascale)



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