« Jésus demande le détachement de tout bien, de tout honneur humain, l'humilité. Mais l'amabilité de Jésus, l'amour de Jésus rend ce détachement moins difficile et moins cruel à la nature. Rien ne m'est plus, plus ne m'est rien que Jésus ; ni lieu, ni chose, ni personne, ni idée, ni sentiment, ni honneur, ni souffrance qui puisse me tourner contre Jésus. Jésus, c'est pour moi l'honneur, le charme, le coeur, l'esprit, celui que j'aime, ce que j'aime, la patrie, déjà le ciel. Mon trésor, mon amour, ma volonté, Jésus ! Ô Jésus, gardez-moi sous l'étendard de votre croix. Que le crucifix ne soit pas seulement sous mes yeux, sur ma poitrine, mais dans mon coeur, vivant en moi. Que je sois moi-même ce crucifié vivant, transformé en Lui par l'union de l'Eucharistie, par la méditation de sa vie, des sentiments les plus intimes de son Coeur, attirant les âmes non pas à moi, mais à Lui, du haut de cette croix où vivant, son amour m'attache à jamais. » R.P. Pierre Olivaint s.j. (1816-1871), Journal de ses retraites annuelles Tome II, Paris, Joseph Albanel, 1872. (Livre de chevet de Sainte Bernadette à Nevers) |
« Je voudrais qu'on dise les défauts des saints et ce qu'ils ont fait pour se corriger, cela nous servirait bien plus que leurs miracles et leurs extases. » Sainte Bernadette à Soeur Casimir Callery, in Bernadette disait, Couvent Saint-Gildard, Nevers. |