"L’Église ouvre aujourd’hui la série septénaire des jours qui précèdent la Vigile de Noël, et qui sont célèbres dans la Liturgie sous le nom de Féries majeures. L’Office ordinaire de l’Avent prend plus de solennité ; les Antiennes des Psaumes, à Laudes et aux Heures du jour, sont propres au temps et ont un rapport direct avec le grand Avènement. Tous les jours, à Vêpres, on chante une Antienne solennelle qui est un cri vers le Messie, et dans laquelle on lui donne chaque jour quelqu’un des titres qui lui sont attribués dans l’Écriture." Dom Guéranger, L'année liturgique. |
Sapientia (Sagesse) Adonai (Chef, Seigneur suprême) Radix Jesse (Rameau de Jessé) Clavis David (Clef de David) Oriens splendor (Soleil levant) Rex gentium (Roi de l'univers) Emmanuel (Emmanuel = Dieu avec nous) |
O Sapientia, quæ ex ore Altissimi prodisti, attingens a fine usque ad finem, fortiter suaviter disponensque omnia: veni ad docendum nos viam prudentiæ. O Sagesse, sortie de la bouche du Très-Haut, qui enveloppez toutes choses d'un pôle à l'autre et les disposez avec force et douceur, venez nous enseignez le chemin de la prudence. |
Rappel - Thème des méditations de cette troisième semaine de l'Avent : le recueillement N'oubliez pas que vous pouvez vous inscrire sur notre blog, si vous souhaitez recevoir ces méditations quotidiennement dans votre boîte mail. |
« L'oraison commence avec la première parole que notre âme adresse à Dieu ; elle cesse dès que nous quittons volontairement l'audience qu'il nous accorde, pour nous porter ailleurs et converser avec d'autres frères. Nous ne demandons pas toutefois à une créature aussi imparfaite que l'homme, de demeurer en tête-à-tête parfait avec Dieu, pendant la durée intégrale d'un exercice. Sa faiblesse le rend incapable d'une telle fixité. Ce que nous voulons, ce qu'exige l'oraison, c'est le sentiment explicite ou implicite de la présence de Dieu. L'aborder, lui parler, s'efforcer de l'entretenir, quelques nombreuses et importunes que soient les distractions, ne pas plus le quitter en un mot qu'on ne quitte la société de son interlocuteur dans une conversation, encore qu'on ne le regarde point tout le temps, avec les yeux du corps, voilà la tâche du chrétien à l'oraison. « Quand vous êtes à l'oraison, dit sainte Chantal, il ne faut voir ni écouter autre chose que Dieu ; s'il se présentait à vous même un ange, vous ne devriez pas le regarder, car vous parlez à un plus grand que lui » (Vie et Oeuvres, III, p.267)... En allant à l'oraison, ayez donc soin de secouer la torpeur, de bannir toute négligence, de dilater votre coeur. Dites-vous : « Voici le moment de m'entretenir avec mon Dieu, mon Maître, mon Père. Qu'il est bon de m'admettre à son audience et combien je dois m'appliquer à profiter d'une si précieuse faveur ! » Puis, saisissez-vous énergiquement du sentiment de sa présence, et dès que vous aurez conscience de quelque distraction, dès que vous verrez votre pauvre petit esprit se tourner de côté et d'autre comme les enfants à l'église, vous tâcherez de revenir à une attitude plus convenable, vous demanderez filialement à votre Père de vous aider à continuer la conversation commencée. Ainsi désirée, cherchée, reconquise, la présence de Dieu vous imprégnera d'un sentiment profondément religieux, qui se reflètera sur tout votre être et doublera la puissance de votre âme. » Abbé Louis Gillot (Supérieur des Chapelains de Paray-le-Monial), L'Oraison - Etude pratique (ch. II), Paray-le-Monial, Charles Diard, 1894. |
Durant l'audience générale tenue place St Pierre, le Pape est revenu sur le Synode et sur la vocation missionnaire de la famille, au sein de l’Église et de la société : La famille, a-t-il rappelé, annonçant une catéchèse spécifique en 2015, "est le grand don fait dès l'origine par Dieu aux hommes, un don confirmé par Jésus et scellé par son Évangile. Le grand événement de la Nativité, ce nouveau départ pour l'humanité, s'est produit à Nazareth au sein d'une famille...qui s'est formée dans un village perdu de la périphérie du monde romain. Non à Rome ou dans une grande ville mais dans une périphérie assez malfamée. Quelque chose de bon peut-il sortir de Nazareth ? Attestent les Évangiles... Et pourtant c'est de là qu'a commencé l'histoire plus sainte et meilleure, celle de Jésus parmi les hommes. Jésus aurait pu venir au monde de manière spectaculaire, tel un chef de guerre ou un souverain. Mais non, il est venu simplement en naissant au sein d'une famille. Dans cette périphérie de Nazareth, Jésus a vécu trente ans...sans faire ni miracles ni guérisons, sans prédication ni foules, dans une ville et auprès d'une famille juive normale... Dans leur sobriété, les Évangiles ne disent rien d'une période de vie qu'ils laissent à notre" imagination. "Et il n'est pas difficile d'imaginer tout ce que les mères pourraient apprendre des attentions de Marie envers son fils, et les pères de l'exemple de Joseph, cet homme juste qui a consacré sa vie à former et défendre sa famille. Combien, eux aussi, les jeunes pourraient être inspirés par Jésus adolescent pour cultiver la beauté et leur vocation de voir les choses en grand. A l'instar de Marie et Joseph, chaque famille chrétienne doit accueillir Jésus, l'écouter et lui parler, le servir et le protéger, grandir avec lui afin d'améliorer le monde. Alors, comme eux, ouvrons nous au Seigneur malgré toutes les difficultés qu'il faudra affronter... Il faut rendre normal l'amour, non la haine, normal l'entraide, non l'inimitié ou l'indifférence... Depuis lors, dès qu'une famille recueille ce mystère...le Fils de Dieu est à l’œuvre, venu pour sauver le monde". Après l'audience générale, à la suite d'un rendez-vous lancé sur les réseaux sociaux, plusieurs centaines de personnes sont venues danser le tango sur la place pour marquer les 78 ans du Saint-Père. Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 17.12.14). Résumé : « Chers frères et sœurs, la proximité de Noël jette une grande lumière sur le don de la famille que Dieu a fait au monde depuis les origines. Dieu a choisi de naître dans une famille humaine. Il l’a formée dans un village perdu de la périphérie de l’Empire romain. C’est là qu’a commencé l’histoire de Jésus parmi les hommes. Et celui-ci est resté dans cette périphérie pendant trente ans. Les Évangiles ne nous rapportent rien de l’adolescence de Jésus, laissant cette tâche à notre méditation affectueuse. Ainsi, il n’est pas difficile d’imaginer ce que les mamans pourraient apprendre des prévenances de Marie pour son fils ou ce que les papas pourraient tirer de l’exemple de Joseph qui a consacré sa vie à défendre sa famille dans les moments difficiles, ou encore en quoi les jeunes pourraient être encouragés par Jésus adolescent pour cultiver leur vocation profonde. Chaque famille chrétienne peut accueillir Jésus, l’écouter, lui parler, grandir avec lui, et ainsi améliorer le monde. Faisons-lui une place dans notre cœur et dans nos journées. La famille de Nazareth nous engage à redécouvrir la vocation et la mission de chaque famille. » « Je suis heureux de vous saluer chers amis francophones, particulièrement les jeunes venant de France. À quelques jours de la célébration de la Nativité du Seigneur, je vous invite à lui demander d’aider toutes les familles à redécouvrir leur vocation et leur mission dans l’Église et dans le monde. A tous, je souhaite de bonnes fêtes de Noël et du Nouvel An ! » Source : site internet du Vatican. Après l'Angelus : « Maintenant, un moment de silence, puis avec le "Notre Père", je voudrais prier avec vous pour les victimes des actes terroristes inhumains de ces derniers jours en Australie, au Pakistan et au Yémen. Que le Seigneur reçoive les morts dans sa paix, réconforte les familles, et convertisse les cœurs des violents qui ne s'arrêtent pas même devant des enfants. Nous chantons le Notre Père en demandant cette grâce. » Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican. |