Au fil des jours ... en 2017





Mercredi 17 mai 2017

St Pascal Baylon, religieux (franciscain)

St Pascal Baylon, religieux (franciscain)



« Mon enfant, tu dois prier »

« Pourquoi es-tu sur terre, mon enfant ? n'est-ce pas, avant tout, pour connaître ton Dieu, l'aimer et le servir, et acquérir ainsi la vie éternelle ? Or, la prière n'est autre chose que la pratique de tout cela : dès que tu connais Dieu, n'est-il pas absolument nécessaire que tu l'adores ? Dès que tu connais Jésus et ses miséricordes infinies, n'est-il pas nécessaire que tu l'aimes ? Or, c'est en priant que tu adores, que tu aimes et que tu sers, comme tu le dois, ton Dieu et ton Sauveur.
[...]
En second lieu, cher petit enfant, tu dois prier parce que le bon Dieu veut absolument que tu le pries ; il te l'ordonne, si bien que, sans la prière, il n'y a pas de salut pour toi. Te recevrait-on dans le palais d'un prince, si tu te présentais tout nu ou en chemise ? On te mettrait à la porte comme un insolent ou même comme un fou, n'est-il pas vrai ? La prière est le beau vêtement de tous les enfants de Dieu ; c'est la livrée royale sans laquelle on ne peut entrer dans le palais éternel du grand Roi, dans le Paradis du bon Dieu.
[...]
En nous commandant de prier, le bon Dieu nous oblige à nous rappeler sans cesse que nous dépendons de lui, que sans lui nous ne sommes rien et ne pouvons rien : ce qui est très important pour éviter l'orgueil. Notre-Seigneur, qui veut que nous soyons toujours humbles, met la prière comme la condition indispensable de toutes les grâces. Il pourrait nous les donner sans que nous les lui demandions ; mais il ne le veut pas, afin de nous obliger à reconnaître que tout vient de lui. Pour que la porte s'ouvre, il faut tirer la sonnette ; sans cela on reste dehors. Or, la sonnette, c'est la prière. Jésus ouvre à celui qui prie.

Mon enfant, tu dois prier, parce que tu es chrétien, et que ton Sauveur Jésus veut que tu pries avec lui. Tu sais que, par sa grâce, il habite dans ton petit coeur ; et il veut que ce coeur soit comme un oratoire d'où la prière s'élève sans cesse vers le ciel. Il prie en toi, avec toi et pour toi : il veut que tu lui tiennes compagnie ; il veut que ta prière s'unisse à sa très sainte prière, comme une petite lumière rapprochée d'une grande se fond avec elle pour ne plus faire qu'une seule et même lumière. [...] Prie donc, uni à Jésus, le maître et le modèle de la prière. Ne le laisse pas prier seul en toi ; ne sois pas comme les pierres insensibles de nos églises qui possèdent sans le savoir le grand trésor du ciel, Jésus-Christ.
Tu es chrétien : donc tu dois prier ; donc tu dois être un enfant de prière. »

Mgr de Ségur (1820-1881), La piété enseignée aux enfants (Seconde Partie, Livre premier, III), Paris, Librairie Saint-Joseph, Tolra, 1885 (Seizième édition).




Audience générale de ce mercredi 17 mai 2017


Le Pape François a poursuivi ce mercredi 17 mai ses catéchèses sur le thème de l’Espérance. Au cours de l’audience générale place Saint-Pierre, le Souverain Pontife est revenu sur la figure de Marie-Madeleine, la première qui a vu le Christ ressuscité. Marie-Madeleine, que Jésus a appelé par son nom est une apôtre de l’Espérance a rappelé le Saint-Père.

Compte-rendu d’Olivier Bonnel à lire / écouter sur Radio Vatican.

Résumé en français :

« Frères et sœurs, aujourd’hui nous rencontrons Marie Madeleine, la première qui, selon les Evangiles, a vu le Christ ressuscité. Alors qu’elle pleure la mort de Jésus et la disparition de son corps, le Seigneur la surprend de manière inattendue ; elle ne le reconnaît que lorsqu’il l’appelle par son nom : « Marie ». C’est ainsi que le Ressuscité se fait reconnaître par chacun de nous dans une relation personnelle. Dieu nous appelle par notre nom, il nous connaît personnellement, il se préoccupe de notre vie qu’il veut relever. La Résurrection de Jésus n’est pas, pour le chrétien, une petite joie quelconque, éphémère. Elle est une cascade qui envahit toute notre vie. Car, du milieu des désillusions et des échecs que chacun porte dans son cœur, il y a un Dieu, tout près de nous, qui nous dit : cesse de pleurer, parce que je suis venu pour te libérer ! »

« Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier le Collège de Défense de l’OTAN, le groupe de l’Université Catholique de Louvain, le Pèlerinage du diocèse de Gand ainsi que les pèlerins venus de France, de Suisse et de Côte d’Ivoire.
Frères et sœurs, Marie Madeleine aurait voulu étreindre le Seigneur. Mais lui l’envoie porter la bonne nouvelle aux Apôtres. Nous aussi, à l’heure des pleurs et de l’abandon, puissions-nous entendre Jésus nous appeler par notre nom, et nous envoyer porter la bonne nouvelle à nos frères. »

Source : site internet du Vatican.

Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.





Robert Schumann (1810-1856): Album pour la jeunesse, Op. 68
Joseph Nagy, piano

01 Melody 00:00
02 Soldiers' March 01:04
03 Humming Song 02:08
04 Chorale 03:00
05 A little piece 04:11
06 The poor orphan 05:01
07 Hunting song 06:35
08 The wild rider 07:39
09 Folk song 08:13
10 The happy farmer, returning from work 09:41
11 Sicilienne 10:26
12 Knecht Ruprecht 12:07
13 May, sweet may 14:31
14 Little etude 16:17
15 Spring song 18:43
16 First sorrow 20:33
17 The little morning wanderer 22:08
18 The reaper's song 23:20
19 Little romance 24:33
20 Rustic song 25:35
21 Untitled 27:13
22 Roundelay 29:06
23 The Horseman 30:49
24 Harvest song 32:08
25 Echoes from the theatre 33:25
26 Untitled 35:06
27 A little canon 37:09
28 Remembrance 38:51
29 The stranger 40:51
30 Untitled 43:30
31 Song of war 46:22
32 Sheherazade 47:33
33 Gathering of the grapes, happy time 50:49
34 Theme 52:25
35 Mignon 54:33
36 Italian mariners' song 58:05
37 Sailors' song 59:20
38 Wintertime I 1:01:26
39 Wintertime II 1:03:32
40 Little fugue 1:07:23
41 Northern song 1:09:37
42 Figured chorale 1:11:20
43 New Year's Eve 1:12:40



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