« Dieu ne s'exprime parfaitement que par Son Verbe ineffable, et tu voudrais Le définir à ta façon ? Penser à Dieu, c'est du même coup être sûr de n'oublier personne. Oublier Dieu, c'est être sûr de léser le monde entier. L'âme, dans ses plus ténébreuses perplexités, interroge Dieu, au fond d'elle-même. - "Seigneur, que voulez-vous ? que me voulez-vous ? que voulez-vous que je fasse ? comment voulez-vous que je découvre ce que vous voulez de moi ?..." Et cette seule réponse : "Je te veux." Le bouche de Dieu s'est ouverte pour dire : "Que la Lumière soit !" et la Lumière fut. - Cela s'est fait aussi parfois dans ton âme. - Si d'autres fois toute proche, et toute bénissante pourtant, cette bouche a semblé se fermer et si les ténèbres se sont faites avec la même puissance que s'était faite la clarté, - ne crains rien. Au contraire, défaille de joie... Les lèvres se ferment pour le baiser... Répète avec le Cantique : "Tu m'as donné le baiser de ta bouche". Pour le baiser les lèvres se ferment. On ne peut songer à vouloir tout donner à Dieu qu'après avoir appris à ne rien lui refuser. » Vladimir Ghika (1873-1954), extraits des Pensées pour la suite des jours, Beauchesne, Paris, 1936. |
Citations extraites de la vidéo ci-dessus "J'irai là où l'amour de Dieu me conduira ; et je tâcherai de faire en sorte qu'il soit le premier, le plus fort, le mieux servi en moi." "Tout besoin rencontré sur notre route est une visite de Dieu." "Va chercher celui qui n'osait t'attendre. Donne à celui qui ne te demande pas. Aime celui qui te repousse." "Tous les nouveaux venus que tu croises durant la suite des jours sur les chemins de ta vie, regarde-les pour leur faire place en ton âme avec le regard qu'avait le patriarche de jadis pour l'hôte, l'hôte de passage, mystérieux toujours et sacré. Dans les plans divins, nulle rencontre n'est indifférente..." "La force illimitée de la foi rend tout possible : elle déplace les montagnes... Elle se rend compte que ce qui est fait pour Dieu est aussi fait par Dieu et qu'en conséquence nous n'avons pas affaire pour le bien à nos seules forces limitées, mais à la puissance infinie d'un Dieu instigateur et complice." "On souffre, à la proportion de son amour. La puissance de souffrir est en nous la même que la puissance d'aimer... Dieu veille, Dieu veille. Il est le grand veilleur de toutes les nuits... Qui pourra dire avec quel amour il nous veille ?" |