Au fil des jours ... en 2013





17 avril : calendrier liturgique



« Ah ! comprenez, comprenez donc enfin que Jésus est venu pour les pécheurs, et que ce qu'Il demande de vous, c'est un amour tout pétri de confiance. Si vous ne l'avez pas, c'est que vous n'avez pas compris Jésus. Le plus sincère des repentirs est toujours celui inspiré, non par la peur, mais par l'amour confiant.
Rien et personne ne peut vous empêcher d'aller à Lui :
Vos péchés ?... Il les a lavés dans son sang. - Votre indignité ?... Il la connaît mieux que vous. Il ne peut pas vous demander des qualités... Il sait qu'Il doit combler en vous un abîme de misères, mais Il vous demande de laisser vos retours sur vous-mêmes, parce que sa grâce est gratuite. En touchant vos plaies vous les envenimez ; sa main divine peut seule pénétrer dans vos blessures et les guérir.
[...]
Avant la Pentecôte, Saint Pierre disait :
"Eloignez-Vous de moi, Seigneur, parce que je suis un pécheur (Lc V,3)". Et Pierre tomba.
Après, il a sans doute dit et répété souvent avec l'expérience de sa faiblesse :
"Approchez-Vous de moi, Seigneur, car je suis un misérable !"
Demandez à tous le saints qui se sont approchés de Dieu, demandez-le aux grands saints comme Saint François d'Assise et Saint François de Sales !... Eux, vous enseigneront l'amour simple et confiant. Interrogez l'Etoile de Lisieux, et elle vous répondra que le secret de son apothéose unique a été sa confiance.
Voyez les tout-petits qui s'asseyaient sur les genoux du Maître et qu'Il caressait (Mt XIX,13-15) : voilà la belle et divine réalité de l'Evangile...
Entre ces petits et les apôtres méfiants, je reste avec les petits, je veux pour moi leur confiance et leur place sur le Coeur du Roi. »

R.P. Mateo Crawley-Boevey, Jésus, Roi d'Amour - Recueil des Prédications (IV), Secrétariat International de l'Intronisation, Paris, 1928.




Audience générale de ce mercredi 17 avril 2013
"Le Christ est notre Intercesseur"

Ce matin Place St Pierre, le Pape François a tenu l'audience générale devant 50.000 personnes, consacrant sa catéchèse à la signification de l'Ascension. Soulignant qu'il s'agit du point culminant de son existence terrestre, il a rappelé que le Credo précise que Jésus est monté aux cieux pour siéger à la droite du Père. Quels effets ceci a-t-il dans notre vie ? "Alors qu'il marche vers Jérusalem, où va s'accomplir son détachement de cette vie, Jésus entrevoit le Ciel qui l'attend mais sait que le retour à la gloire du Père passe par la croix, par l'obéissance au dessein d'amour que Dieu a pour l'humanité... Nous aussi devons être conscients dans notre vie de chrétiens de ce que gagner la gloire de Dieu implique une fidélité quotidienne à sa volonté, parfois faite de sacrifices ou de renonciations".

"Un premier point important : Jésus est le seul et éternel Prêtre qui, par sa passion a connu la mort, est ressuscité puis monté aux cieux. Auprès du Père il est notre intercesseur, notre avocat comme le dit Jean dans sa première épître. Qu'il est beau d'entendre cela ! Lorsque quelqu'un va au tribunal la première chose qu'il fait est de trouver un avocat. Nous, nous en avons un qui nous défend toujours des assauts du malin, de nous mêmes et de nos péchés. N'ayons pas peur d'aller vers lui et demander pardon, à demander sa bénédiction, sa miséricorde. Il pardonne toujours et nous défend toujours. Ne l'oubliez pas ! L'Ascension nous fait connaître cette réalité consolatrice : Dans le Christ, vrai Dieu et vrai homme, notre humanité a été amenée à Dieu. Il nous a ouvert la voie et comme un chef de cordée parvenu au sommet, il nous guide vers le but. En lui confiant notre vie et en nous laissant guider nous sommes assurés d'être en de bonnes mains". Luc rapporte qu'après avoir vu le Maître monter aux cieux, les apôtres retournèrent remplis de joie à Jérusalem. "N'est-ce pas étrange ? Généralement lorsqu'on est séparé de qui nous est cher, en particulier par la mort, c'est la tristesse qui prévaut...car nous ne pourrons plus jouir de leur présence. En l'occurrence l'évangéliste décrit la profonde joie des apôtres. C'est qu'avec le regard de la foi ils ont compris que, soustrait à leur vue, Jésus demeure parmi eux, qu'il ne les abandonne pas et que dans la gloire du Père il les soutient, les guide et intercède pour eux". En ouverture des Actes, Luc décrit l'Ascension de manière à "souligner combien c'est l'anneau reliant la vie terrestre de Jésus à celle de l'Eglise... Il invite à partir de la contemplation de la seigneurie de Jésus pour trouver la force de témoigner de l'Evangile au quotidien. Contempler et agir, Ora et Labora, comme l'enseigne saint Benoît, sont tous deux nécessaires à la vie du chrétien. L'Ascension ne marque pas l'absence de Jésus mais nous montre qu'il est vivant parmi nous d'une manière nouvelle, non plus en un lieu précis de ce monde mais dans la seigneurie divine qui couvre le temps et l'espace en chacun de nous. Ayant cet avocat qui nous attend et nous défend, nous ne sommes jamais seuls dans la vie. Le Seigneur crucifié et ressuscité nous guide, chacun de nous comme tous nos frères et soeurs qui...dans leur vie de famille ou au travail, dans leurs problèmes et difficultés, joies et espoirs, vivent jour après jour la foi en apportant au monde la seigneurie de l'amour divin, du Ressuscité qui est au Ciel notre avocat".

Ensuite, le Pape a notamment salué les membres de la Conférence épiscopale d'Angleterre et Pays de Galles, les pèlerins venus de Varsovie pour le 75 anniversaire de la canonisation de saint André Bobola, un des patrons de la Pologne, jésuite et martyr : Il a offert sa vie, a dit le Saint-Père, "pour la foi, pour la réconciliation et l'unité des chrétiens. Puisse son intercession accorder à l'Eglise l'unité et la paix, qui sont des dons de Dieu".

Après la catéchèse, le Pape François a lancé un appel à la solidarité internationale en faveur des populations frappées par le nouveau séisme ayant frappé l'Iran et le Pakistan, causant morts et blessés, provoquant destructions et souffrances.

Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 17.4.13)





Moi si j’avais commis - Interprétation de la Communauté des Béatitudes

Moi si j'avais commis tous les crimes possibles
Je garderais toujours la même confiance
Car je sais bien que cette multitude d'offenses
N'est qu'une goutte d'eau dans un brasier ardent.

Oui, j'ai besoin d'un coeur, tout brûlant de tendresse
Qui reste mon appui et sans aucun retour
Qui aime tout en moi et même ma faiblesse
Et ne me quitte pas, ni la nuit ni le jour.

Non, je n'ai pu trouver nulle autre créature
Qui m'aimât à ce point et sans jamais mourir,
Car il me faut un Dieu qui prenne ma nature
Qui devienne mon frère et qui puisse souffrir.

Je ne sais que trop bien que toutes nos justices
N'ont devant ton regard pas la moindre valeur
Et pour donner du prix à tous mes sacrifices
Oui je veux les jeter jusqu'en ton divin Coeur.

Non, tu n'as pas trouvé créature sans tache
Au milieu des éclairs, tu nous donnas ta Loi
Et dans ton Coeur sacré, Ô Jésus, je me cache
Non je ne tremble pas car ma vertu c'est Toi.

Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face
Qui a Jésus a tout - Prières et poésies (Cerf, 2009)



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