Le soir du 17 janvier 1871, de 18h à 21h, la Vierge Marie apparaît dans le ciel de Pontmain à de jeunes enfants : Eugène et Joseph Barbedette, Françoise Richer et Jeanne-Marie Lebossé, puis au Bx Abbé Guérin et à tout le village, et leur communique, de la part du Seigneur, un message de prière et d'espérance : "Mais priez, mes enfants, Dieu vous exaucera en peu de temps. Mon fils se laisse toucher" Fête au calendrier diocésain de Coutances et Avranches. |
Programme du jour
08h15 Départ en avion de Manille pour Tacloban 09h30 Arrivée à l'aéroport de Tacloban 10h00 Messe près du Tacloban International Airport (03h00 heure française) 12h45 Déjeuner avec quelques rescapés du typhon Yolanda dans la Résidence de l'archevêque de Palo 15h00 Bénédiction du Pape François au Centre pour les Pauvres (08h30 heure française) 15h30 Rencontre avec les prêtres, les religieuses, les religieux, les séminaristes et les familles des survivants en la Cathédrale de Palo 17h00 Départ en avion pour Manille 18h15 Arrivée à la Villamor Air Base de Manille Fuseau horaire : Rome : +1h UTC Manille : +8h UTC Tacloban : +8h UTC |
Bien plus au sud de Manille, la ville de Tacloban, sur l’île de Leyte, là même où le typhon Haiyan avait sévi en novembre 2013 avec des vents d’une force démentielle, ravageant toute cette région et tuant des milliers de personnes. C’est là que le Pape François s’est rendu ce samedi pour célébrer une Messe à même le tarmac de l’aéroport de cette ville symbole d’une catastrophe inouïe. Et comme pour nous rappeler, un an après le drame, que les catastrophes naturelles peuvent frapper à tout moment, c’est sous la pluie et un vent fort d’une tempête tropicale annoncée que cette Messe devant des milliers de fidèles s’est déroulée. Une Messe solennelle sous le signe d’une profonde émotion, celle d’être là ensemble, pour au-delà des mots se recueillir. C’est ce que le Pape François devait dire à tous ces gens, qui l’avaient attendu des heures sous la pluie. « Je ne trouve pas les mots pour partager votre douleur. Je peux seulement vous dire que lorsque de Rome j’ai appris et vu l’ampleur de cette catastrophe, j’ai compris que je devais venir ici. Et ce jour-là j’ai décidé ce voyage. » a déclaré le Pape, ajoutant : « Je vous dis seulement que je suis avec vous, et que vous n’êtes pas seuls ». Des mots simples prononcés en espagnol par le Pape, lui-même protégé par un ciré en plastique. C’est une longue méditation sur la douleur des survivants, improvisée en espagnol et traduite simultanément en anglais, que le Pape a délivrée à cette foule venue le rencontrer et l’écouter. Avec pour Évangile celui de Saint Paul, le Pape déclarait : « Jésus est avec nous, Il vit avec nous et nous garde en tout sauf dans le péché, mais pour être encore plus avec nous, Il assume la condition de péché, Il se fait lui-même pécheur, comme nous le dit si bien Saint Paul, et nous le reconnaissons ». « Jésus, a poursuivi le Pape, nous devance toujours, et quand nous vivons l’une ou l’autre expérience, Lui Il la vit avant nous, et si aujourd’hui nous sommes ici réunis 14 mois après que le typhon Haiyan soit passé, c’est parce que nous avons la certitude que la foi ne faiblit pas parce que Jésus dans sa passion a pris toute notre douleur. » C’est à ce moment de son discours que le Pape François devait confier qu’il avait décidé le jour même de l’annonce de la catastrophe que Tacloban et sa région subissaient qu’il viendrait sur les lieux mêmes du drame pour rencontrer les survivants. « Je suis venu pour être avec vous, a encore expliqué le Pape, moi je ne peux rester, mais Jésus Lui le peut. Je suis venu vous dire que Jésus est avec vous. » A tous ceux qui ont perdu « tant de choses, maison, source de revenu, santé », le Pape a reconnu qu'il manquait de mots pour les consoler. « Jésus est avec vous, le Seigneur qui ne vous dépouille pas... Vous pensez : "Il m’a dépouillé parce que j’ai perdu ma maison, ma famille, tout ce que j’avais", et c’est vrai si vous le dites, et je respecte ce sentiment, mais Jésus de sa Croix ne me dépouille pas, Il est capable de nous comprendre, comme nous le lisons dans la première lecture. » « C’est pour cela, a poursuivi le Pape, que nous avons un Seigneur qui est capable de pleurer avec nous, de nous accompagner dans le moment le plus difficile de la vie. Vous êtes nombreux à avoir tout perdu, je ne sais quoi vous dire, mais Dieu sait quoi vous dire. Vous êtes nombreux à avoir perdu de la famille, et je ne peux que regarder là dans le silence, je vous accompagne avec mon cœur en silence. Nombreux parmi vous se sont demandé : "Pourquoi Seigneur ?" A chacun d’entre vous le Seigneur répond dans son cœur, je ne sais quoi vous dire d’autre. Regardons le Christ, Lui est Seigneur. Lui nous comprend parce qu’Il a fait l’expérience de la Croix. Et sous la Croix se trouvait sa Mère, nous nous sommes comme des enfants qui dans les moments de douleur et de peine, ne comprenons rien, mais n’avons qu’une envie, celle de tenir fermement la main d’une mère, et de lui dire "maman". Voilà tout ce que nous pouvons ressentir dans les moments sombres. » Le Pape devait alors demander à l’assemblée de prier, ajoutant encore qu’en ce moment de prière on se sentait encore plus frères et sœurs. Enfin, le Pape demandait de le pardonner de ne pas avoir d’autres mots à leur dire, mais insistait encore : « Jésus ne vous dépouille pas, et l’amour, la tendresse de notre Mère ne nous dépouille pas. Regardons vers elle comme des enfants ». Le Pape devait ensuite déjeuner avec 30 survivants et se rendre dans une église. Mais les mauvaises conditions météo font que le Pape devrait reprendre l'avion un peu plus tôt que prévu dans l'après-midi à destination de Manille. Source : Radio Vatican. Texte intégral de l'homélie du Saint-Père, traduite en français, sur le site internet du Vatican. |
En raison de la menace d’une tempête tropicale, avec force vent et pluie battante, c’est avec de l’avance sur le programme prévu que le Pape François, après la Messe, a quitté l'esplanade de l'aéroport, pour se rendre à l'archevêché de Palo, distant de quelques kilomètres, où il a pris un repas avec 30 survivants du typhon. Sur la route il a pris le temps de s'arrêter une dizaine de minutes dans la maison d'une famille de pêcheurs. Après le déjeuner le Pape s'est rendu quelques instants à la cathédrale de Palo où il a salué rapidement l'ensemble du clergé de la région qui l'attendait pour une rencontre, mais réduite à quelques instants vu les conditions météo très difficiles. Ce qui n’a pas empêché François de demander à l’assistance d’entonner un « Happy Birthday » à l’attention du Cardinal Secrétaire d’Etat, Pietro Parolin, qui fête ce samedi ses 60 ans. Et le Pape devait lui-même expliquer que malheureusement il ne pouvait tarder , qu’il lui fallait pour cause de mauvais temps, regagner l’aéroport. Son discours n’a donc pas été prononcé mais tout simplement remis. « Je vous demande pardon », a déclaré le Pape en annonçant qu'il devait partir plus tôt que prévu. « Cela me rend triste, vraiment ». C'est pour les mêmes raisons que le Pape a été contraint également d'abréger la cérémonie prévue pour la bénédiction d'un tout nouveau centre encore en construction d'aide aux orphelins et aux personnes âgées. L'ensemble de l'étape de Tacloban, avec cette menace de tempête tropicale, aura donc perturbé résolument le déroulement de la journée, réduisant de quelques heures le programme prévu initialement. Restera cependant toute l’intensité de cette rencontre au plus près du Pape François avec la population de Tacoblan, si inquiète jusqu’à ce samedi matin, que le Pape ne puisse les rejoindre. Comme quelques heures volées au caprices du temps et des éléments. Source : Radio Vatican. Texte intégral du discours du Saint-Père, traduit en français, sur le site internet du Vatican. La tempête qui arrive sur la région a bouleversé le programme prévu, et donc les retransmissions. Le Pape a du regagner Manille plus tôt que prévu. Le prochain rendez-vous télévisé est fixé dimanche matin, à 03h30 heure française, pour sa rencontre avec les jeunes sur le terrain de sport de l’Université de Manille. |
« Ne désespère pas, ma France bien-aimée ; Marie est toujours là, forte comme une armée, Toute-puissante au ciel, invincible ici-bas ; La Vierge des douleurs sait ta longue souffrance, Doux pays, douce France, La Vierge a vu tes pleurs, elle voit tes combats. Ne désespère pas, Royaume de Marie, Terre où germa l'honneur et la chevalerie ; Dans ton angoisse, au soir d'un honteux désarroi, De la Vierge fidèle attends la délivrance, Doux pays, douce France, Elle est ta Reine encore, et Jésus-Christ ton Roi. Ne désespère pas, terre des épopées, Où le seul nom du Christ fit frémir les épées, Où tous les coeurs battaient à ce seul mot : "Je crois !" Tu briseras le joug de haine et d'ignorance, Doux pays, douce France, Tu vaincras par Marie et le Dieu de la croix. Ne désespère pas, France des basiliques Que jetaient dans l'azur nos aïeux catholiques, Pour trône et marchepied de la Reine des cieux ; Tes fils y chanteront leurs psaumes d'espérance, Doux pays, douce France, Et les grands Te Deum, cet hymne des aïeux. Ne désespère pas, peuple dont la grande âme, Même en son cri de guerre, acclamait Notre-Dame ; Avec nos saints, pour toi Notre-Dame pria : Et tes preux bataillaient en joyeuse assurance, Doux pays, douce France, Quand son pied virginal se posa sur nos monts ! Ne désespère pas : Lourdes ! c'est notre aurore ; L'Immaculée est là qui dit : "Espère encore !" Du haut de nos rochers elle nous a souri, En dépit du blasphème et de l'indifférence ; Doux pays, douce France, Sous les neiges d'hiver son rosier a fleuri. Ne désespère pas : fais pénitence et prie ; Notre-Dame a pitié de toi, pauvre meurtrie, Elle t'ouvre son Coeur, elle te tend ses bras, Elle promet le salut à ta persévérance. Crois, prie, espère, ô France, Par Marie et son Fils Jésus... tu revivras. » R.P. Delaporte S.J., in "Bouquet à l'Immaculée", Oeuvre de St-Charles, Grammont (Belgique), 1912. |