« Qu'est-ce que se revêtir de Jésus-Christ ? C'est conformer nos pensées à ses pensées, nos jugements à ses jugements, nos désirs à ses désirs, nos affections à ses affections, notre conduite à sa conduite : en un mot, c'est conformer tout notre intérieur et notre extérieur, à son intérieur et à son extérieur : c'est l'imiter d'une manière si parfaite, demeurer uni à lui d'une manière si étroite, nous rendre si dociles à toutes ses volontés, que nous puissions dire, avec l'Apôtre : Ce n'est plus moi qui vis, c'est Jésus-Christ qui vit en moi. Pour parvenir à ce but désirable, nous devons nous accoutumer à sa divine présence, et avoir sans cesse les yeux fixés sur lui. Que fait le peintre, lorsqu'il veut tirer une copie de quelque tableau, chef-d'oeuvre d'un maître habile ? il en étudie soigneusement toutes les parties ; puis, il cherche à les reproduire fidèlement sur la toile : sans cesse, ses regards se portent de sa toile sur l'original, et de l'original sur sa toile, et il poursuit son travail sans relâche, jusqu'à ce que la ressemblance lui paraisse parfaite : voilà ce que nous devons faire, relativement à Jésus-Christ. Nous devons l'étudier, dans toutes les parties de son intérieur et de son extérieur ; puis, retracer en nous tout ce que nous apercevons en lui d'imitable ; portant sans cesse nos regards, de lui sur nous-mêmes, et de nous-mêmes sur lui ; poursuivant notre travail avec une courageuse persévérance, jusqu'à ce que la ressemblance soit devenue parfaite. Mais Jésus-Christ n'étant plus sur la terre, comment pouvons-nous ainsi l'étudier ? Dans ses actions, et dans ses oracles consignés dans l'Évangile, et au moyen desquels il demeure, en quelque sorte, au milieu de nous, et continue de nous instruire : c'est là qu'il est notre modèle, notre docteur et notre guide. Aussi, a-t-il chargé ses apôtres et leurs successeurs de publier l'Évangile par toute la terre, et d'enseigner ainsi à tous les peuples ce qu'il leur avait enseigné lui-même en personne, soit par ses exemples, soit par ses oracles. L'Evangile, voilà donc le grand tableau mis sous les yeux de tous les hommes : tableau fidèle, où Jésus-Christ est peint trait pour trait, où chacun peut librement et à loisir contempler la sublimité de ses exemples et la sagesse de ses oracles. C'est là, surtout, que Dieu le Père nous dit à tous : Voici mon Fils bien-aimé, dans lequel j'ai mis mes complaisances, écoutez-le. » Abbé Alexandre Leguay, La voie de la véritable et solide vertu (Troisième partie chapitre premier), Paris, Debécourt, 1840. |
"Athene" Hariades était une jeune fille de 16 ans, qui décéda lors d'un accident de la route en 1993. A la demande de la BBC, Sir Tavener, qui connaissait la jeune fille, composa ce titre en son hommage. C'est l'une de ses oeuvres les plus connues. Elle fut interprétée par le choeur de l'Abbaye de Westminster, sous la direction de Martin Neary, lors de la cérémonie des funérailles de Diana Spencer, princesse de Galles, le 6 septembre 1997, au départ du cortège de Westminster. Détails et texte de l'Elégie (en anglais). |