« En toute circonstance habituons-nous à voir aussitôt se poser sur nous le regard chargé d'amour du tendre Père qui attend notre réponse en nous attirant secrètement à Lui. Cela suppose que nous nous maintenons dans un état de prière grâce auquel, étant sans cesse orientés vers Dieu, nous sommes capables de reconnaître, dans Sa lumière, Ses moindres interventions. En outre ce divin contact intensifie notre amour et nous rend de plus en plus délicats et généreux pour le faire passer au maximum dans toute notre vie. Dieu nous y invite Lui-même en multipliant sous nos pas les épreuves et les difficultés. Ce sont autant d'occasions de renoncer à notre volonté propre et de Lui permettre de Se communiquer à nous. Elles sont une preuve d'amour infiniment miséricordieux du Seigneur, parce qu'elles Lui donnent la possibilité de répandre Ses dons conformément aux exigences de Sa gloire tout en respectant notre liberté. Dieu est pour ainsi dire continuellement à l'affût pour voir comment nous allons en profiter. Ne laissons passer aucune de ces mille circonstances favorables qui nous aident à nous dépasser nous-mêmes et à grandir dans Son amour. Qu'importe ce qu'il peut nous en coûter, qu'importe ce que nous ressentons, pourvu que Dieu soit glorifié ! » Dom Godefroid Bélorgey, Dieu nous aime (V, IV), Editions du Cerf, Paris, 1949. |
« Pour aimer Dieu, il faut trois coeurs en un seul. Le premier doit être de feu envers Dieu et nous faire penser continuellement à Lui, agir constamment pour Lui. Le deuxième doit être de chair envers le prochain et nous porter à l'aider dans ses besoins spirituels par l'instruction, le conseil, l'exemple et la prière. Il doit surtout s'attendrir pour les pécheurs. Le troisième doit être de bronze pour soi-même et résister sans relâche à un amour égoïste de soi. » St Benoît Labre |