Au fil des jours ... en 2012





16 janvier : Saint Marcel, Pape et Martyr (+ 310) (anniversaire de sa déposition)

et Saint Honorat, Evêque d'Arles (+ 429)



Nous fêtons également aujourd'hui Notre-Dame des Victoires, sous le vocable de Coeur Immaculé de Marie, Refuge des pécheurs (Paris - 1836)

L'Abbé Dufriche-Desgenettes, curé de Notre-Dame des Victoires, fonda le 3 décembre 1836 la Confrérie du Très Saint et Immaculé Cœur de Marie pour la conversion des pécheurs, et prit comme symbole la médaille gravée sur le modèle indiqué par Catherine Labouré en 1830 : "O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous". L'association fut érigée en Archiconfrérie par Grégoire XVI le 24 avril 1838. L'église parisienne devint un lieu de pèlerinage et les demandes d'affiliation parviennent de toute la France (37.000 ex-votos témoignent des grâces reçues !)

La chapelle de N-D des Victoires dédiée aux bienheureux Louis et Zélie Martin est solennellement inaugurée ce jour.

Les Bienheureux Louis (1823-1894) et Zélie (1831-1877) Martin, parents de Sainte Thérèse

Prier par l'intercession des Bienheureux Louis et Zelie Martin

Dieu qui nous as donné dans les bienheureux Louis et Zélie Martin un exemple de sainteté vécue dans le mariage,
Regarde les familles de notre temps et affermis-les dans ton amour ;
Donne aux jeunes de trouver en elles le soutien dont ils ont besoin pour écouter ta voix et répondre à ton appel ;
Soutiens de ta force les malades et les personnes âgées ;
Par l'intercession de Notre-Dame des Victoires que Louis et Zélie Martin ont tant aimé prier, nous te présentons, en cette neuvaine, notre intention ...
Veille sur nous et fais-nous entrer déjà dans ton règne d'amour. Amen.

Notre-Dame des Victoires, priez pour nous.
Sainte Famille de Nazareth, priez pour nous.
Bienheureux Louis et Zélie Martin, priez pour nous.




« Arrivés à Paris, papa nous en fit visiter toutes les merveilles. Pour moi, je n'en trouvai qu'une seule qui me ravit, cette merveille fut : "Notre Dame des Victoires". Ah ! Ce que j'ai senti à ses pieds, je ne pourrais le dire... Les grâces qu'elle m'accorda m'émurent si profondément que mes larmes seules traduisirent mon bonheur, comme au jour de ma première communion....

La Sainte Vierge m'a fait sentir que c'était vraiment elle qui m'avait souri, et m'avais guérie. J'ai compris qu'elle veillait sur moi, que j'étais son enfant, aussi je ne pouvais plus lui donner que le nom de "Maman" car il me semblait encore plus tendre que celui de Mère... Avec quelle ferveur ne l'ai-je pas priée de me garder toujours et de réaliser bientôt mon rêve en me cachant à l'ombre de son manteau virginal !... Ah ! C'était là un de mes premiers désirs d'enfant... En grandissant, j'avais compris que c'était au Carmel qu'il me serait possible de trouver véritablement le manteau de la Sainte Vierge et c'était vers cette montagne fertile que tendaient tous mes désirs... »

Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face (Manuscrit A)







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