« Le Décalogue a dit : "Vous viendrez, au jour du Seigneur, vous rassembler dans son temple, comme des frères dans la maison de leur père ! Et comme ne craignait pas de le proclamer, dans un énergique et douloureux langage, l'éloquent archevêque de Cambrai (*) : "Le jour du Seigneur est devenu celui du démon ; c'est celui qu'on réserve au péché et au scandale ! On ne voit, dans les riches, que mollesse, faste, profusion pour le mal ; la religion n'est, pour eux, qu'une vaine cérémonie. Pour les pauvres, ils n'ont point honte de préférer le cabaret à la Maison de Dieu ! Les cabarets ne sont-ils pas remplis de peuple, pendant que la Maison du Seigneur est abandonnée ?" Voilà les origines de tous nos maux ; mais voici en même temps nos espérances ! Revenons, revenons tous à cette loi divine ! faisons-en tous une nouvelle et solennelle promulgation dans nos coeurs ! [...] Si la Loi de Dieu est la grande loi de l'amour, elle est aussi la grande loi de la justice. Et voilà pourquoi elle est constante, uniforme, égale à tout le monde ; voilà pourquoi elle est sans passion, sans intérêt, sans humeur, sans colère, sans partialité, sans faiblesse ; et voilà pourquoi aussi sa force est invincible. [...] Nous demandons à Dieu de vous en donner à tous l'intelligence, l'amour, le respect, le zèle ; et c'est pour obtenir cette grâce qu'élevant nos mains suppliantes vers le Ciel, nous prions Dieu d'en faire descendre sur vous, sur vos enfants, sur vos familles et sur notre Patrie, ses plus abondantes bénédictions. » (*) Fénelon (1651-1715). Mgr Dupanloup (1802-1878), Mandement pour le Carême de 1850, in "Oeuvres choisies de Mgr Dupanloup, Evêque d'Orléans", Oeuvres pastorales tome II, Librairie catholique de Perisse frères, Paris - Lyon, 1862. |
« Dans les communautés, on se rend compte que, même pour des chrétiens engagés, la Messe dominicale n’a pas la place qui lui revient. Les pasteurs auront donc soin de rappeler avec force et clarté aux fidèles, en particulier à ceux qui exercent des responsabilités dans la catéchèse, dans la pastorale des jeunes ou dans les aumôneries, le sens de l’obligation dominicale et de la participation à l’Eucharistie du dimanche, qui ne peut être une simple option au milieu des nombreuses activités. » Jean-Paul II (1920-2005), Discours aux évêques de la Conférence épiscopale de France, 30 janvier 2004. |