Prière à Notre-Dame de France « Sainte Vierge Marie, Mère de Jésus-Christ, nos aînés dans la foi vous ont choisie pour être leur Mère et la Protectrice de leur pays. Veillez sur la France et tous ses habitants, comme vous avez veillé sur Jésus. Faites d'eux des frères et des artisans d'unité et de paix. Femme, qui écrasez la tête du serpent, Secourez-nous dans nos luttes contre l'Adversaire. Mère, revêtue du Soleil, gardez-nous dans la foi de notre baptême. Immaculée, dont la lune est le marchepied, faites de nous des témoins fidèles de l'Evangile. Notre-Dame de France, Étoile de l'Espérance, montrez-nous l'Astre véritable qui ne connaît pas de couchant : Jésus, ressuscité d'entre les morts. Amen. » Mgr Henri Brincard, Evêque du Puy-en-Velay (Pélerinage des 150 ans de Notre-Dame de France, les 14 et 15 août 2010) |
Procession d'entrée de la Messe de l'Assomption à Notre-Dame de Paris (le 15 août 2008), avec la maîtrise de la cathédrale, l'orgue de chœur et les trompes de la Neustrie. |
« Oh ! chère âme, qu'il y a de différence entre une âme formée en Jésus-Christ par les voies ordinaires de ceux qui, comme les sculpteurs, se fient en leur savoir-faire et s'appuient sur leur industrie, et une âme bien maniable, bien déliée, bien fondue, et qui, sans aucun appui sur elle-même, se jette en Marie et s'y laisse manier à l'opération du Saint-Esprit ! Qu'il y a de taches, qu'il y a de défauts, qu'il y a de ténèbres, qu'il y a d'illusions, qu'il y a de naturel, qu'il y a d'humain dans la première âme ; et que la seconde est pure, divine et semblable à Jésus-Christ ! » Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, Le Secret de Marie [18], Les Traditions Françaises, Calvaire Montfort, Pont-Château, 1949. |
Tandis que les Catholiques Romains fêtent l'Assomption, nos frères Catholiques Orthodoxes célèbrent la Dormition de la Theotokos, la Mère de Dieu. Voici un Tropaire de cette célébration, avec de splendides représentations d'icônes bizantines. |
Prière à Notre Dame de l'Assomption « O Vierge Immaculée, Mère de Dieu et Mère des hommes, Nous croyons avec toute la ferveur de notre foi en votre Assomption triomphale en âme et en corps au ciel, où vous êtes acclamée Reine par tous les choeurs des Anges et par toutes les phalanges des Saints ; Et nous nous unissons à eux pour louer et bénir le Seigneur, qui vous a exaltée sur toutes les autres pures créatures, et pour vous offrir l'élan de notre dévotion et de notre amour. Nous savons que votre regard, qui maternellement enveloppait l'humble et souffrante humanité de Jésus sur la terre, se rassasie au ciel en voyant l'humanité glorieuse de la Sagesse incréée, et que la joie de votre âme à contempler face à face l'adorable Trinité fait tressaillir votre coeur de béatifiante tendresse ; Et nous, pauvres pécheurs, nous dont le corps alourdit le vol de l'âme, nous vous supplions de purifier nos sens, afin que nous apprenions, dès ici-bas, à goûter Dieu, Dieu seul, dans le charme des créatures. Nous avons confiance que vos regards miséricordieux s'abaissent sur nos misères et sur nos angoisses, sur nos luttes et sur nos faiblesses ; que vos lèvres sourient à nos joies et à nos victoires ; que vous entendez la voix de Jésus vous dire de chacun de nous, comme jadis de son disciple bien-aimé : Voilà votre fils ; Et nous, qui vous invoquons comme notre Mère, nous vous prenons, comme Jean, pour guide, soutien et consolation de notre vie mortelle. Nous avons la vivifiante certitude que vos yeux, qui ont versé des larmes sur la terre baignée du sang de Jésus, se tournent encore vers ce monde en proie aux guerres, aux persécutions, à l'oppression des justes et des faibles ; Et nous, dans les ténèbres de cette vallée de larmes, nous attendons de votre céleste lumière et de votre douce piété le soulagement des peines de nos coeurs, des épreuves de l'Eglise et de notre patrie. Nous croyons enfin que dans la gloire où vous régnez, vêtue de soleil et couronnée d'étoiles, vous êtes, après Jésus, la joie et l'allégresse de tous les Anges et de tous les Saints ; Et nous, de cette terre où nous passons en pèlerins, réconfortés par la foi en la résurrection future, nous regardons vers vous, notre vie, notre douceur, notre espérance, attirez-nous par la suavité de votre voix, pour nous montrer, un jour, après notre exil, Jésus, le fruit béni de votre sein, ô clémente, ô miséricordieuse, ô douce Vierge Marie. » Pie XII, 1er nov. 1950, extrait de l'Allocution aux fidèles réunis sur la place Saint-Pierre (ASS. 42, 779 ; DC. 47, 1489), in "Les Enseignements Pontificaux - Notre Dame I", Desclée, 1957. |
« Ô immaculée Vierge Marie ! Mère de notre Sauveur, votre clémence et votre puissance s'étendent sur tous les mortels comme une aurore bienfaisante. Ô Mère de miséricorde, soyez le secours, le soutien de tous les pauvres affligés, la consolation de ceux qui pleurent, le remède des malades, je vous en supplie, ô Marie. […] Vous qui êtes la fille bien-aimée de Dieu le Père, la Mère immaculée de Dieu le Fils, l'épouse de l'Esprit-Saint, vous que l'archange a saluée pleine de grâce, soyez notre avocate, demandez miséricorde pour les pécheurs. […] Ô Marie, soyez l'étoile qui me guide, ma lumière dans les ténèbres, mon courage dans l'épreuve, mon refuge dans la douleur. Ô Marie, pleine de clémence, ô ma Mère, ne m'abandonnez jamais. Obtenez-moi de partager bientôt votre bonheur dans la félicité des anges et des saints. Par vos mains toutes pures, Dieu répand l'abondance de ses grâces et de ses faveurs : Marie, mon espérance, priez pour moi et je serai sauvée. N'obtenez-vous pas par vos prières tout ce que vous voulez ? J'en suis indigne, je le sais, mais je sais aussi que vous n'abandonnez jamais ceux qui aiment […]. Vous êtes notre avocate, demandez miséricorde pour vos pauvres pécheurs. » Marthe Robin, Journal intime, 8 décembre 1930. in Jacques Ravanel, Marie de cœur à cœur, Presses de la Renaissance, Paris, 2006. |