La célébration de la fête de la Sainte-Trinité remonte au Xe siècle. C’est l’évêque de Liège Etienne qui a écrit les premières pièces grégoriennes destinées à ces offices. Ce n’est que quatre siècles plus tard que la fête de la Sainte-Trinité fut reconnue universellement. Ce répertoire a été constamment recopié durant le Moyen Age. Pour cet enregistrement, l’ensemble Psallentes a utilisé un remarquable manuscrit provenant de l’abbaye Saint-Bavon de Gand. Autres extraits - antiennes, hymnes, lectures divines et répons - de l’office du dixième siècle pour la Sainte-Trinité (Etienne de Liège) ICI. |
Prions pour le retour des âmes qui ont abandonné le bon Dieu. Le premier désir du Cœur de Jésus est la gloire de son Père. Nous aimons nos parents, nous autres ; nous voudrions que tout le monde dise, comme nous, qu’il n’en est pas de plus nobles, de plus vertueux, de plus grands, de meilleurs ; une injure faite à notre père nous révolte. – Oh ! ces sentiments, comme ils étaient ardents, justes, surtout dans le Cœur de Jésus ! Il ne veut que la gloire de son Père, le zèle de son honneur le dévore, il a faim et soif de le faire aimer… Oh ! aidons Jésus, parlons du bon Dieu, agissons pour le bon Dieu, faisons quelquefois prononcer aux petits enfants des actes d’amour de Dieu. Aujourd’hui, je ferai toutes mes prières pour que le bon Dieu soit connu et aimé. |
La dévotion au Sacré-Coeur de Jésus Exposition sur l'histoire de cette dévotion |
1820 : Mme Choussy de Grandpré pose à Lyon les fondements de l'Institut de l'Adoration Perpétuelle du Sacré-Coeur. « Mes enfants, il n'est pas possible de faire des progrès dans la perfection sans l'humilité, parce que cette vertu est la pierre de touche de la vraie sainteté. Le bon Dieu aime à travailler sur le néant. Dès que l'on s'estime soi-même, que l'on se croit quelque chose, le secours divin s'éloigne et nous laisse à notre misère. Ô mes enfants, demandons bien souvent au Cœur de Jésus la connaissance et le mépris de nous-même. Disons fréquemment dans la journée : Cœur de Jésus, souverainement humble, anéantissez mon orgueil ! Mon Dieu, faites que je me connaisse, pour me mépriser et que je vous connaisse pour vous aimer ! Jésus, doux et humble de cœur, ayez pitié de moi ! […] Avant tout, mes enfants, il faut que vous soyez fondées en humilité. C'est la vertu par excellence du Sacré-Cœur de Jésus. Sans elle, nous ne pouvons nous approcher de lui avec confiance, ni avoir part aux faveurs de son amour. Combien ne doit-elle pas nous être chère, puisque, par la divine miséricorde, nous sommes ses Adoratrices, appelées à le contempler nuit et jour et surtout à l'imiter ! » Mère Jeanne-Françoise de Jésus (1783-1827), in Chanoine L. Cristiani, Une Lampe devant l'Hostie !, Lyon, chez les Religieuses de l'Adoration Perpétuelle du Sacré-Cœur, 1932. |
« Toute notre vie doit être une fête continuelle en l'honneur de la sainte Trinité, à l'imitation des bienheureux qui n'ont d'autre occupation dans le ciel que de louer Dieu et de l'adorer. Le mystère de la sainte Trinité, qui est le plus auguste de nos mystères, nous impose les plus grands devoirs. Croire, aimer et même imiter la sainte Trinité, autant qu'un objet si élevé peut être proportionné à nos forces, voilà ce que demande de nous le Dieu trois fois saint (*). Adorons donc le Père céleste, qui est le principe de toute chose et des augustes personnes mêmes qui sont dans son sein, et auxquelles il communique sa nature. Adorons son Fils unique, qui est la splendeur de sa gloire, le caractère de sa substance, et qui comme lui soutient tout par la puissance de sa parole ; qui est aussi élevé au-dessus des anges, que le nom qu'il a reçu est plus excellent que le leur, et qui est adoré des anges mêmes. Adorons cet Esprit divin, qui, procédant du Père et du Fils, et consubstantiel à l'un et à l'autre, doit être adoré et glorifié avec eux. Mais quel tribu de reconnaissance et d'amour ne devons-nous pas à ces augustes personnes ? Au Père, qui nous a créés, qui nous conserve, qui nous a adoptés pour ses enfants, et qui nous a aimés jusqu'à nous sacrifier son propre Fils ; au Fils, qui s'est chargé de tout le poids de nos crimes, et qui s'est fait victime pour nous réconcilier avec la justice de son Père ; au Saint-Esprit, qui habite, opère et prie même en nous, et qui par sa résidence intérieure, par son action vivifiante, par son inspiration actuelle, est véritablement notre esprit ? Pourrions-nous nous rappeler les rapports admirables qui nous attachent et nous lient à l'adorable Trinité, sans sentir nos coeurs pénétrés de la plus vive reconnaissance, et embrasés du plus saint amour ? » (*) : « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait. » (Mt 5, 48) - « Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu. » (Lc 18, 27 ; cf. Lc 1, 37) Père Alphonse de la Mère des Douleurs (1842-1927), Carme déchaussé, Pratique journalière de l'oraison et de la contemplation divine d'après la méthode de sainte Thérèse et de saint Jean de la Croix, Tome troisième (Dimanche de la Trinité), Desclée, De Brouwer, Lille - Paris - Bruges, 1916. |
Le Pape a présidé la prière de l’Angélus en ce dimanche de la Sainte Trinité. “Dans la Trinité, nous reconnaissons aussi le modèle de l’Eglise, dans laquelle nous sommes appelés à nous aimer comme Jésus nous a aimé” a expliqué François aux très nombreux pèlerins réunis sur la place Saint-Pierre. L’amour est le signe concret qui manifeste la foi en Dieu, Père, Fils et Saint Esprit. C’est l’amour qui distingue le chrétien a-t-il souligné. Ainsi, a poursuivi le Pape, c’est une contradiction de penser à des chrétiens qui se haïssent ! C’est cela que cherche toujours le diable : nous faire se haïr, car lui sème la zizanie de la haine, il ne connait pas l’amour qui est Dieu ! Nous sommes tous appelés à témoigner de l’amour de Jésus, un Dieu qui n’est pas lointain ni insensible à nos histoires humaines. Les reflets de la Trinité Dieu nous a tant aimé qu’il s’est fait homme a rappelé François, cet amour de Jésus qu’il est difficile de comprendre mais que nous sentons quand nous nous approchons de Lui. C’est Lui qui nous pardonne toujours, qui nous attend toujours, Lui qui nous aime tant ! L’Esprit Saint est le don de Jésus ressuscité, il nous communique la vie divine et nous fait entrer dans le dynamisme de la Trinité a poursuivi le Pape, un dynamisme d’amour, de communion, de service réciproque, de partage. Une personne qui aime les autres pour la joie-même d’aimer, une famille dans laquelle on s’aime et l’on s’aide les uns les autres, une paroisse dans laquelle se partagent les biens spirituels et matériels sont toutes des reflets de la Trinité. L’amour vrai est sans limites, mais sait se limiter pour aller à la rencontre de l’autre, pour respecter la liberté de l’autre. Tous les dimanches, nous allons à la messe pour célébrer l’Eucharistie, nous la célébrons « ensemble ». L’eucharistie est comme le buisson ardent dans lequel habite et se transmet humblement la Trinité. C’est pour cela que l’Eglise a placé la fête du Corps du Christ après celle de la Trinité a conclu le Pape, qui a rappelé qu’il se rendrait jeudi prochain à la basilique Saint Jean de Latran pour célébrer cette fête du Corpus Domini, invitant les fidèles qui le peuvent à s’y rendre ou à l'accompagner par la prière. Les violences en Irak Après l’Angélus, le Souverain Pontife a invité les fidèles à « s’unir à sa prière pour la chère nation irakienne, surtout pour les victimes et pour ceux qui souffrent des conséquences des violences croissantes, et en particulier pour toutes ces personnes, dont tant de chrétiens, qui ont dû quitter leur maison ». Il a enfin souhaité, « pour toute la population, la sécurité et la paix et un futur de réconciliation et de justice dans lequel tous les Irakiens, quelle que soit leur appartenance religieuse, puissent construire ensemble leur patrie, en en faisant un modèle de cohabitation ». Le Pape François se rendra à Tirana, en Albanie, le dimanche 21 septembre prochain. Répondant à l’invitation des évêques et des autorités civiles albanaises, il « désire confirmer dans la foi l’Eglise en Albanie et témoigner son encouragement et son amour à un pays qui a souffert longuement des conséquences des idéologies du passé ». Source : Radio Vatican. |
Dans l’après-midi, vers 17h00, le Pape François se rendra d’abord à la basilique Santa Maria in Trastevere, et priera devant l’icône de la Madone de la clémence, la plus ancienne représentation sur bois de Marie existant à Rome ; puis il écoutera plusieurs témoignages avant de s’adresser aux fidèles. Le Saint-Père se rendra ensuite à pied au siège de Sant’Egidio, situé à côté de la basilique, où il rencontrera les responsables de la Communauté, des évêques, prêtres et séminaristes, des malades et d’autres groupes de personnes. La communauté Sant’Egidio se prépare dans la joie à cet évènement. Pour ce mouvement d’Eglise, né le 7 février 1968 à Rome, et qui a fait du service aux pauvres sa priorité, les paroles et les gestes du Pape sonnent comme un vrai encouragement. Source : Radio Vatican. |
Les orages qui se sont abattus sur Rome ne les ont pas découragés, au contraire : ils sont venus par milliers accueillir et saluer le Pape dimanche après-midi dans le Trastevere, ce quartier romain populaire où est née il y a un peu plus de 45 ans la communauté Sant’Egidio, que François est allé rencontrer. Le Souverain Pontife a été accueilli vers 16h30 sur la place Saint-Calixte qui jouxte la basilique Sainte Marie in Trastevere par Andrea Riccardi, le fondateur de la communauté, et a cheminé jusqu’à la basilique en prenant le temps de saluer les très nombreuses personnes massées aux abords, parmi lesquelles de nombreux jeunes. Puis il est entré dans la basilique Sainte Marie pour présider une rencontre de prière. Un millier de personnes y avaient pris place. Des visages qui sont à l’image de ceux à qui vient en aide Sant’Egidio : des pauvres, des handicapés, des immigrés, des chômeurs mais aussi des enfants. Quelques réfugiés du drame de Lampedusa du 3 octobre dernier avaient également pris place dans l'église. Sant’Egidio est très active aussi dans la médiation de paix et le dialogue interreligieux et cette dimension était présente avec la présence de membres de la communauté juive, mais aussi celle de l’archevêque syro-orthodoxe de Damas qui a demandé à ce que l’on prie pour le peuple syrien, « otage de la guerre » qui ravage son pays. Aider l’Europe à retrouver ses racines En accueillant le Pape, Andrea Riccardi a souligné que « la périphérie » qui lui est chère est l’orientation de la communauté. Des témoignages émouvants se sont ensuite succédé : une personne âgée, un réfugié afghan, un rom ou encore une petite fille, tous ont rappelé combien la communauté Sant’Egidio avait changé leur vie en étant un lieu d’accueil, d’écoute et d’amitié. Le Pape François les a écouté très concentré, avant de prendre la parole. Le Saint-Père a ainsi rendu hommage au travail de la communauté et à ces personnes vulnérables. « Un peuple qui ne prend pas soin des personnes âgées, des enfants, est un peuple sans avenir, sans espérance », a-t-il dénoncé en pointant les maux de l’Europe, qui marginalise les personnes âgées et où le marché du travail met tant de jeunes au chômage. Le Pape a eu des mots durs envers cette Europe qui est repliée sur elle-même et où, a-t-il ajouté, nombreux sont ceux qui veulent enlever du dictionnaire le mot « solidarité ». « L’Europe est fatiguée, nous devons l’aider à se renouveler, à retrouver ses racines », a plaidé le Souverain Pontife. Au centre de l’économie mondiale, il n’y pas l’homme et la femme, détaille François, mais « l’argent idole ». Et à cause de cela, les enfants et les personnes âgées sont « écartés ». Derrière ce comportement se trouve une « euthanasie cachée », lâche le Pape : « ce qui ne sert à rien est écarté. Ce qui ne produit rien est écarté. La crise aujourd’hui est si grande que même les jeunes sont écartés ». Le pape a donc eu une pensée pour ces « 75 millions de jeunes jusqu’à 25 ans qui sont des “ni ni” : ni travail ni études. Et cela se passe dans une Europe fatiguée ». Prière pour l'Irak, la Centrafrique, l'Ukraine et le Nigeria « Vous avez appris à voir les autres, en particulier les plus pauvres », a aussi affirmé le Pape, en s’adressant aux membres de la communauté Sant-Egidio. En reprenant les mots d’Andrea Riccardi, il espère que se « confondent celui qui aide et celui qui est aidé ». Jésus l’a dit de lui-même a conclu François : « La pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre angulaire ». Il en va de même pour la société : elle doit s’appuyer sur les personnes âgées et les pauvres. En partant, le Pape a invité les fidèles à prier pour les pauvres et pour les peuples qui souffrent de la guerre. Car la prière est « l’arme que nous avons pour toucher le Cœur de Dieu ». Il n’a enfin pas oublié de les inviter à prier pour lui, pour son travail qui est « insalubre ». Le Pape a ainsi affirmé avoir besoin « d’heures supplémentaires de prière ». A l'issue de la cérémonie où l'on a prié pour l'Irak, la Centrafrique, l'Ukraine ou encore le Nigeria, le Pape s'est entretenu en privé avec les dirigeants de Sant'Egidio. Il s'est rendu à pied dans leur siège, à quelques dizaines de mètres de la basilique, place Sant'Egidio. Une délégation de la communauté hébraïque de Rome a profité de cette visite pour inviter François à visiter la synagogue de Rome, où se sont déjà rendus Jean-Paul II en 1986 et Benoît XVI en 2009. Source : Radio Vatican. |