« Vous serez donc ma force, ô mon Dieu ! vous serez mon guide, mon directeur, mon conseil, ma patience, ma science, ma paix, ma justice et ma prudence. J'aurai recours à vous dans mes tentations, dans mes sécheresses, dans mes dégoûts, dans mes ennuis, dans mes craintes, ou plutôt je ne veux plus craindre, ni les illusions, ni les artifices du démon, ni ma propre faiblesse, ni mes indiscrétions, ni même ma défiance ; car vous devez être ma force dans toutes mes croix ; vous me promettez que vous le serez à proportion de ma confiance et ce qui est admirable, ô mon Dieu ! c'est qu'à même temps que vous mettez cette condition, il me semble que vous me donnez cette confiance. Soyez éternellement aimé et loué de toutes les créatures, ô mon très aimable Seigneur ! » Saint Claude la Colombière, extrait de la Retraite faite à Londres, l'an 1677 (Huitième jour), in "Ecrits spirituels", Coll. Christus n°9, Paris, DDB, 1982 (2e édition revue et augmentée). |
« Il n'y a qu'une seule chose nécessaire pour bien faire l'oraison, qui est d'avoir Notre Seigneur entre nos bras ; cela étant, elle est toujours bien faite de quelque façon que nous nous y prenions. » Saint François de Sales (1567–1622), Sermon XXVIII du 2 février 1620. |