« Seigneur Jésus, Sauveur miséricordieux et compatissant, Lumière venue dans nos ténèbres, Samaritain penché sur nos blessures, Toi qui dis à la veuve de Naïm : « Ne pleure plus », Toi qui, plein de bonté, attends le fils prodigue, Coeur sans rancune qui accueille Pierre le renégat et Paul le persécuteur inconscient ; Ami des hommes, Toi qui te fâches quand on méprise les « petits », Toi qui maudis ceux qui les écrasent, Toi qui pries le Père pour tes bourreaux, et promets le paradis au larron pénitent ; Toi qui rends la vue à l'aveugle Bartimée dont on veut couvrir l'appel éploré, Coeur pitoyable à toute misère, Toi qui n'écartes personne, qui touches les plaies des lépreux, la langue des muets et l'oreille des sourds ; Bonté infinie qui exclue toute méchanceté, Coeur inaccessible à l'égoïsme, oublieux des injures et toujours disponible, Tendresse et délicatesse de ceux qui aiment, Amitié sûre et constante, Toi qui pleures sur Lazare le bien-aimé, et sur Jérusalem qui se sent délaissée, Mets en moi ton Amour, ta bonté, ta douceur, fais-moi partager tes joies et tes désirs... Sois en mon coeur, sur mes lèvres et dans mon regard. Ecoute ma prière, mon Dieu, Lumière de mes yeux ! Fais-moi tel que tu aimes que je sois. Je n'ai d'espoir qu'en ton Coeur. » Prière d'un auteur anonyme du Moyen-Age, in "Neuvaine perpétuelle au Sacré-Coeur" Avent/Noël 2015, Bourges, 2015. |