« Ah ! divin Coeur de Jésus, que je suis insensé de chercher ailleurs qu'à vos pieds, et autrement qu'en l'oraison, le repos de mon âme, la patience, les infinis espoirs dont j'ai besoin, pour me garder pur de ce monde et supporter en paix les épreuves de ma pauvre vie ! Cependant, c'est pour vous, plus encore que pour moi, que je veux revenir sans cesse à ce fondamental exercice. C'est pour être un vrai consolateur, un vrai ami de votre Coeur Eucharistique. C'est, surtout, afin de vous gagner des coeurs ! Mon plus vif désir est de contempler votre Sacrement comme le Mémorial vivant de votre incarnation, de votre vie cachée et publique, de votre mort au Calvaire et de votre ascension au ciel ; selon que vous avez dit : "Faites cela en souvenir de moi" (Luc, XXII). Ne méprisez pas ce désir, ô Vous qui me l'inspirez. Réalisez-le en moi, Vous qui espérez en nous, quand nous secondons votre grâce, la volonté et l'accomplissement de tout bien (Phil II, 13). » Père Fr. Bouchage, Rayons du Coeur Eucharistique, Librairie G. Beauchesne, Paris, 1923. |