Au fil des jours ... en 2010





14 novembre : 33ème Dimanche du Temps Ordinaire



« Il existe une analogie profonde entre le Fiat par lequel Marie répond aux paroles de l'Ange et l'amen que chaque fidèle prononce quand il reçoit le Corps du Seigneur. À Marie, il fut demandé de croire que celui qu'elle concevait "par l'action de l'Esprit Saint" était le "Fils de Dieu" (cf. Lc 1, 30-35). Dans la continuité avec la foi de la Vierge, il nous est demandé de croire que, dans le Mystère Eucharistique, ce même Jésus, Fils de Dieu et Fils de Marie, se rend présent dans la totalité de son être humain et divin, sous les espèces du pain et du vin.

"Heureuse celle qui a cru" (Lc 1, 45) : dans le mystère de l'Incarnation, Marie a aussi anticipé la foi eucharistique de l'Église. Lorsque, au moment de la Visitation, elle porte en son sein le Verbe fait chair, elle devient, en quelque sorte, un "tabernacle" – le premier "tabernacle" de l'histoire – dans lequel le Fils de Dieu, encore invisible aux yeux des hommes, se présente à l'adoration d'Élisabeth, "irradiant" quasi sa lumière à travers les yeux et la voix de Marie.

"Faites cela en mémoire de moi" (Lc 22, 19). Dans le "mémorial" du Calvaire est présent tout ce que le Christ a accompli dans sa passion et dans sa mort. C'est pourquoi ce que le Christ a accompli envers sa Mère, il l'accomplit aussi en notre faveur. Il lui a en effet confié le disciple bien-aimé et, en ce disciple, il lui confie également chacun de nous : "Voici ton fils !". De même, il dit aussi à chacun de nous : "Voici ta mère !" (cf. Jn 19, 26-27).

Vivre dans l'Eucharistie le mémorial de la mort du Christ suppose aussi de recevoir continuellement ce don. Cela signifie prendre chez nous – à l'exemple de Jean – celle qui chaque fois nous est donnée comme Mère. Cela signifie en même temps nous engager à nous conformer au Christ, en nous mettant à l'école de sa Mère et en nous laissant accompagner par elle. Marie est présente, avec l'Église et comme Mère de l'Église, en chacune de nos Célébrations eucharistiques. »

Jean-Paul II, extraits de l'Encyclique Ecclesia de Eucharistia (55 & 57), 17 avril 2003.
http://www.vatican.va/edocs/FRA0344/_INDEX.HTM







« Marie aura la mission de nous prendre par la main, pour nous conduire au Tabernacle. La sainte Vierge devient donc notre Mère pour l'Eucharistie ; elle est chargée de nous faire trouver notre Pain de vie, de nous le faire apprécier et désirer ; elle reçoit mission de nous former à l'adoration. O Jésus, je ne sais pas adorer, moi ; mais je vous offre les paroles, les élans du coeur de votre Mère, qui est la mienne aussi ; je ne sais pas adorer ; mais je vous répéterai son adoration pour les pécheurs, pour la conversion du monde et tous les besoins de l'Eglise.

C'est Marie qui formera à Jésus-Eucharistie sa cour d'honneur. N'en doutez pas, si vous avez le bonheur de connaître, d'aimer et de servir le Très Saint-Sacrement, c'est à Marie que vous le devez ; c'est elle qui vous a demandés au Père céleste pour la garde d'amour du Dieu de l'Eucharistie ; remerciez-la bien cette bonne Mère ! Vous lui devez toutes les grâces de votre vie, et la plus grande de toutes, celle d'aimer et de servir, en lui consacrant votre vie tout entière, le Roi des rois sur son trône d'amour ! »

Saint Pierre-Julien Eymard (1811-1868)
cité par http://www.adoperp.com/saints/Eymard/NDSS/index.html




Méditation du soir...

« La bonté a converti plus de pécheurs que le zèle, l'éloquence, ou l'instruction, et ces trois choses n'ont jamais converti sans que la bonté y ait été pour quelque chose. »
Père Frederick William Faber (1814-1863).




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