Benoît XIV béatifia (2 février 1742) et canonisa (29 juin 1746) Camille de Lellis. Un décret de la Congrégation des Rites (15 décembre 1762), signé par Clément XIII le 18 juillet, étendit sa fête à toute l’Eglise. Avec St Jean de Dieu, Léon XIII le proclama patron des malades et des hôpitaux (22 juin 1886), et Pie XI le proclama également patron du personnel des hôpitaux (28 août 1930). |
A noter également le 14 juillet : 915ème anniversaire de la prise de Jérusalem par les croisés, sous la direction de Godefroid de Bouillon (14 juillet 1099) 221ème anniversaire de la mort du Saint de l'Anjou, Jacques Cathelineau, Généralissime de la grande armée catholique et royale (14 juillet 1793) |
« Aie pitié de moi, Seigneur, aie pitié de moi selon ta patience et ton inlassable bonté. Efface de mon âme jusqu'au moindre vestige des doctrines venimeuses que le diable y inscrivit jadis. Qu'elle soit une page blanche, où tu traceras, en lettres de lumière, ta volonté et les secrets de ta Sagesse. Qu'elle se purifie toujours davantage et qu'elle resplendisse enfin comme la neige des hauts sommets sous le soleil de ton Amour. Que le rythme des heures qu'il me reste à vivre ici-bas se règle exclusivement sur la sainte doxologie : Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, et maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles, ainsi soit-il... Invocation fortifiante qui fait que je me réjouis d'avoir souffert et de souffrir encore pour ton service. Chaque fois que je la prononcerai d'un cœur contrit et d'un esprit droit, je sais que ta grâce affluera dans mon âme et que le Paraclet me donnera la force de surmonter joyeusement la nature. Je t'offre mon âme. C'est une masure indigente. Mais si tu daignes y habiter, elle deviendra plus splendide qu'un palais en fête. Et je t'offre mon cœur d'où je me suis efforcé de chasser tout penchant aux choses de ce monde. Si tu daignes y habiter, il sera comme un parterre de fleurs que cultivent tes Anges. Or Jésus me répond : En croix sur le Calvaire, je souffre et je saigne pour le rachat de tous ces hommes qui m'ignorent et de tous ces hommes qui me haïssent et me méprisent. Si tu m'aimes, viens m'y retrouver. Je veux bien, Seigneur. Permets que je sois crucifié à ta droite comme le bon Larron. Et, de même que tu te souvins de lui, souviens-toi de moi dans ton royaume du Ciel... » Adolphe Retté (1863-1930), extrait des Oraisons du Silence, Paris, Messein, 1930. |