« O Amour, je me livre à vous avec toute ma liberté, mon esprit, mon coeur et ma volonté. Je désire vous être soumis, car "où est l'Esprit du Seigneur, là aussi est la liberté" : il n'est point d'autre véritable liberté ; je désire être affranchi de la servitude de ma liberté propre, fausse liberté qui est le pire esclavage de l'âme. Etre votre serviteur, c'est posséder la liberté des enfants de Dieu. O Esprit-Saint, prenez-moi pour disciple, guidez-moi, éclairez-moi, sanctifiez-moi, liez mes mains afin que je ne fasse pas le mal, voilez mes yeux afin que je ne le voie plus, sanctifiez mon coeur afin que le mal ne soit pas en moi. Soyez mon Dieu, soyez mon guide : quel que soit le lieu où vous me conduirez, j'irai ; quoi que vous me défendiez, j'y renoncerai ; et quoi que vous commandiez, je le ferai avec votre secours. » Cardinal Manning (1807-1892), La Mission de l'Esprit-Saint dans les âmes, Retaux-Bray, Paris, 1866. |
« Venez maintenant, venez, Esprit divin, Sanctificateur des âmes, Consolateur des affligés, Père des pauvres, Lumière des aveugles, Salut des infirmes, Refuge des malheureux, Trésor unique du monde ; venez maintenant, venez, car je soupire après vous comme le cerf altéré après la fontaine. Vous venez sur terre pour enrichir les malheureux et pour sanctifier les pécheurs : où donc trouverez-vous une âme plus malheureuse et plus pécheresse que la mienne ? Ah ! si j'étais moins misérable, je serais un moins digne trophée de votre bonté et de votre puissance infinie. Venez donc, venez et apportez-moi la plénitude de vos grâces, de vos dons et de vos bénédictions. Ainsi soit-il. » [Gabriele Maria Fulconis, Chartreux, traduit de l'italien par M. l'Abbé Auguste-Antoine Fourot], L'Ame Sainte embrasée d'un ardent amour pour Jésus et Marie et d'une tendre dévotion envers leurs Coeurs sacrés, Paris, 1872. |