Au fil des jours ... en 2016





Samedi 14 mai 2016

Vigile de la Pentecôte



Moines bénédictin de l'abbaye Saint-Martin de Ligugé

Veni Creátor Spíritus,
Méntes tuórum vísita,
Imple supérna grátia,
Quæ tu creásti péctora.

Qui díceris Paráclitus,
Altíssimi dónum Déi,
Fons vivus, ignis, cáritas,
Et spiritális únctio.

Tu septifórmis múnere,
Dígitus Patérnæ déxteræ,
Tu rite promíssum Pátris,
Sermóne ditans gúttura.

Accénde lúmen sénsibus,
Infúnde amórem córdibus,
Infírma nóstri córporis
Virtúte fírmans pérpeti.

Hóstem repéllas lóngius,
Pacémque dónes prótinus:
Ductóre sic te prævio,
Vitémus ómne nóxium.

Per te sciámus da Pátrem,
Noscámus atque Fílium,
Téque utriúsque Spíritum
Credámus ómni témpore.

Déo Pátri sit glória,
Et Fílio, qui a mórtuis
Surréxit, ac Paráclito,
In sæculórum sæcula.

Amen.

[ St Boniface, martyr ]

St Boniface, martyr



Sachons rire de nous-mêmes !

« C'est un art difficile que celui de rire de soi-même et d'accepter que Dieu rit avec nous. Un art difficile qui ne s'acquiert que peu à peu, à force d'humilité et à force de vérité.
Or ce que m'a enseigné la vie, c'est qu'il n'y a pas de « grand homme » sur la terre, ni à plus forte raison de surhomme, et que les saints ont été, ont et seront eux aussi des êtres limités, chétifs, instables, confrontés au mal et au Malin, et nullement des confirmés en grâce dès le sein de leur mère ou des êtres sans peur et sans reproche.
La vie m'a révélé (une révélation de bonheur !) que tout homme est un être blessé et combien profondément... Ce sont ces fameuses convoitises dont parle saint Jean en sa première lettre (2, 16). Il ne faut pas vivre tellement longtemps pour les découvrir en soi comme chez les autres, en son intelligence, en son vouloir, comme en son coeur, en sa chair.
Mais malgré tout cela, c'est une telle grâce que de ne pas se mettre en colère contre soi-même ni contre les autres, mais de croire à l'Amour fidèle et fou de ce Dieu qui vient sauver ce qui était perdu, donner la vue aux aveugles et la liberté aux prisonniers.
C'est vraiment une heure bénie dans sa vie lorsqu'on s'accepte enfin, lorsqu'on enlève la cravate, lorsqu'on commence à rire de soi et des autres comme un enfant et que l'on sait que Dieu rit avec nous. Admirable leçon des choses, de l'âge et de la grâce. C'est le début de la sagesse. »

Louis-Albert Lassus (1916-2002), La prière est une fête, Editions du Cerf, Paris, 1978.




Audience jubilaire de ce samedi 14 mai 2016

Le Pape François a présidé ce samedi 14 mai 2016 sur la place Saint-Pierre une nouvelle audience générale jubilaire, en remerciant les fidèles « courageux » qui étaient venus malgré la pluie. Les personnes malades et handicapées ont été mises à l’abri en salle Paul VI, le Pape est venu les saluer avant de se rendre sur la Place. Le Pape les a fait applaudir par la foule à l’extérieur, faisant sourire les fidèles lorsqu'il a reconnu qu'il est difficile d'applaudir avec un parapluie dans la main...

Sa courte catéchèse a porté sur la pitié, une notion parfois mal comprise mais dont il a tenu à expliquer la valeur toujours actuelle.

Commentaire de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

Résumé :

« Frères et sœurs, un aspect de la miséricorde consiste à éprouver de la pitié envers ceux qui ont besoin d’être aimés. La pitié n’est pas un piétisme ou une émotion superficielle, qui pourrait offenser la dignité de l’autre. Elle est un don du Saint Esprit que le Seigneur fait à ses disciples pour les rendre dociles à obéir aux inspirations divines. Souvent dans l’Évangile les personnes demandent à Jésus d’avoir pitié d’elles, pressentant qu’il a le pouvoir de les secourir, et qu’en lui se trouve l’amour même de Dieu. Portant sur eux un regard de miséricorde, il leur répond toujours d’avoir confiance en lui et en sa Parole. Pour Jésus éprouver de la pitié c’est partager la tristesse des malheureux, et la transformer en joie. »

« Je salue cordialement les pèlerins de langue française.
Par l’intercession de la Vierge Marie, nous sommes invités, en cette veille de la Pentecôte, à secouer notre indifférence qui nous empêche parfois de voir les besoins de nos frères, et de nous libérer de la servitude des biens matériels.
Que Dieu vous bénisse. »

Source : site internet du Vatican.

Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.





Heinrich Ignaz Franz Biber (1644-1704) : Rosenkranzsonaten (Sonates du Rosaire)
Musica Antiqua Koln - Dir. Renhard Goebel

Disque 1 :
1. I. The Annuciation
2. II. The Visitation
3. III. The Nativity
4. IV. The Presentation
5. V. The Finding in the Temple
6. VI. The Agony in the Garden
7. VII. The Scourging of Jesus
8. VIII. The Crowing of Jesus with Thorns
Disque 2 :
1. IX. Jesus carries His Cross
2. X. The Crucifixion
3. XI. The Resurrection
4. XII. The Ascension
5. XIII. The Descent of the Holy Ghost
6. XIV. The Assumption of our Lady
7. XV. The Crowning of the Blessed Virgin Mary
8. Passacaglia



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