« Hier, après la sainte communion, intimement unie à Jésus, je voyais dans son Coeur sacré ses désirs de Dieu : il veut que l'Amour se répande, qu'il embrase le monde et qu'il le renouvelle. Ce n'est plus par les eaux d'un nouveau déluge que Dieu veut purifier et régénérer la terre, mais par le feu. Les esprits et les volontés se sont dévoyés ; le monde qui doit être purifié, c'est surtout celui des intelligences et des âmes ; c'est pourquoi le feu que Dieu veut employer est un feu tout spirituel. Il faut que l'Amour et la Miséricorde soient prêchées à toute créature, car le Coeur de Dieu a un immense désir de pardonner ; pour peu qu'il voit d'amour dans un coeur pour répondre au sien, il pardonne... Dieu est Charité : ses oeuvres ne sont qu'amour et sa Miséricorde est éternelle et infinie. Un jour, prosternée au pieds de Jésus, je l'appelais l'unique Bien de mon âme, le souverain amour de mon coeur, le trésor infini de toutes les richesses ; et je finis par lui dire : "Mon Jésus, comment voulez-vous que je vous appelle ?" Et il m'a répondu : "Appelle-moi la Miséricorde". » Vénérable Louise-Marguerite Claret de La Touche (1868-1915), 13 août 1900, Autobiographie. Promulgation du décret sur les vertus héroïques : 26 Juin 2006. |
« Le moment est venu de découvrir à tous les prêtres la manifestation spéciale que leur divin Maître leur a faite en son Coeur. Marguerite-Marie a montré mon Coeur au monde ; toi, montre-le à mes prêtres, attire-les tous à mon Coeur... Pour qu'ils puissent répandre l'amour, il faut qu'ils en soient remplis, et c'est dans mon Coeur qu'ils doivent l'aller puiser. Mon Coeur est le calice de mon sang ; si quelqu'un a le droit et le devoir d'y boire, n'est-ce pas mon prêtre qui, chaque jour, porte à ses lèvres le calice de l'autel ? Qu'il vienne à mon Coeur et qu'il boive. [...] Il me semble que Notre-Seigneur veut que je dise ceci : le prêtre ne doit pas se contenter de recevoir la dévotion au Coeur de Jésus, de la professer lui-même et de la communiquer aux âmes. Cela, c'est bien sans doute ; mais cela n'est pas le but du divin Maître quand il fait de son Coeur une donation spéciale à ses prêtres. Jésus veut autre chose. Le prêtre doit entrer par ce Coeur sacré dans la connaissance intime de Jésus-Christ ; c'est comme une porte par laquelle le prêtre doit passer pour pénétrer dans l'intérieur du Christ et, s'étant tout baigné et tout imprégné de lui, devenir un miroir brillant dans lequel l'Amour infini puisse se réfléchir... La réflexion de ses rayons dans ce miroir éclairera le monde et le réchauffera. » Vénérable Louise-Marguerite Claret de La Touche (1868-1915), Au Service de Jésus-Prêtre, 7 juin 1902, T. II. « Mon prêtre est un autre Moi-même ; je l'aime mais il faut qu'il soit saint. Il y a dix-neuf siècles, douze hommes ont changé le monde ; ce n'étaient pas des hommes seulement, c'étaient des prêtres. Maintenant encore, douze prêtres pourraient changer le monde. » Le Christ à Louise-Marguerite Claret de La Touche, in Le Don du Sacré-Coeur à ses Prêtres, Extrait des oeuvres de Mère Louise-Marguerite Claret de La Touche, Saint-Jean-le-Blanc, Paris, 1948. (d'autres textes dans notre dossier) |
Le divin Maître nous dit, dans l’Evangile, que le premier commandement est d’aimer Dieu par-dessus toutes choses, et que le second, en tout semblable au premier, est d’aimer notre prochain comme nous-mêmes pour l’amour de Lui. Marie, notre Mère, ne manqua pas de pratiquer avec une grande perfection cette belle vertu de la charité ; Elle aimait son prochain parce qu’Elle aimait Dieu ; Elle le voyait en Lui, et plus tard Elle a porté cet amour jusqu’à la sublimité, puisque, au pied de la Crois, Elle a accepté la mort de son divin Fils pour le salut du genre humain. Ce n’est pas assez de reconnaître, d’une façon générale, que nous devons aimer nos frères ; il faut, dans la pratique, leur prouver cet amour, et cela nous sera d’autant plus facile, que nous nous laisserons guider par les motifs de la foi ; car alors, voyant comme la Très Sainte Vierge, Dieu dans nos frères, nous les aimerons malgré leurs défauts, et nous pourrons triompher des antipathies et des aversions naturelles qui, si souvent, nuisent à la paix des familles. Saint Jean, parvenu à un âge très avancé, se faisait porter dans l’assemblée des fidèles et leur répétait sans cesse : « Mes petits enfants, aimez-vous les uns les autres », résumant ainsi cette sublime doctrine de la charité dont il avait été toute sa vie l’apôtre. Les premiers chrétiens l’avaient bien compris ; ils étaient si unis les uns aux autres, que les païens s’étonnaient de leurs vertus et disaient : « Voyez comme ils s’aiment ! » Leurs biens étaient en commun et ils mettaient en pratique ce commandement du Sauveur : Aimez votre prochain comme vous-même. Exemple. – Par un hiver si rigoureux que beaucoup de monde mourait de froid, Saint Martin rencontra un jour auprès de l’une des portes de la ville d’Amiens, un pauvre qui était nu. Il fut touché de compassion, et voyant que nul autre n’avait égard à sa misère, il jugea que Dieu le lui avait particulièrement réservé pour le soulager. Mais que pouvait-il faire pour son assistance, ayant déjà distribué tout son argent en des œuvres de cette nature, et ne se voyant plus rien que le manteau dont il était couvert ? Il coupa ce manteau en deux avec son épée, et ne s’en réservant que la moindre partie, il donna l’autre à ce pauvre pour le revêtir. La nuit suivante, comme Saint Martin dormait, Jésus-Christ lui apparut couvert de cette partie de manteau, et il entendit ces paroles : « Bien que Martin ne soit encore que catéchumène, il m’a pourtant donné cet habit ! » rappelant ainsi que c’est Lui-même que nous revêtons et que nous nourrissons dans la personne du pauvre. Prière de Saint Bonaventure. – Puisse, ô Marie, mon cœur brûler toujours et mon âme se consumer pour vous ! Jésus, mon Sauveur, et Marie, ma tendre Mère, accordez-moi, par vos mérites, de vous aimer autant que vous en êtes dignes. Ainsi soit-il. Résolution. – J’assisterai les pauvres autant que je pourrai, et je verrai Notre-Seigneur souffrant en eux. Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. "Mois de Marie pour tous", par M.A.G. Approbation + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874. Imprimatur Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen. |
Vierge Marie, Mère de tous les hommes de tous les continents. Peintures et sculptures de la Vierge des quatre coins du monde. Texte et musique du P. Lucien Deiss, missionnaire spiritain français, compositeur de renommée mondiale. Schola des Pères du Saint-Esprit du Grand Scholasticat de Chevilly. Soliste : Maurice Fréchard ; direction du P. Lucien Deiss. Réalisation : Firmino Cachada, CSSp Rome. Antienne : Magnifiez avec moi le Seigneur, Exaltons tous ensemble son nom. Versets : 1 - Je bénirai le Seigneur en tout temps. Sa louange sans cesse en ma bouche. 2 - Car c'est en Dieu que mon âme se loue ; Qu'ils jubilent de joie tous les humbles. 3 - Goûtez, voyez comme est bon le Seigneur ; Bienheureux qui en Dieu prend refuge ! 4 - Je cherche Dieu : le voici qui répond, Et de toute frayeur me délivre. 5 - Des coeurs brisés le Seigneur Dieu est proche ; De l'angoisse il délivre les humbles. 6 - Au Christ Jésus qui est né de Marie, Rendons gloire et louange éternelles |