C'est aujourd'hui l'anniversaire du Dies natalis de la Vénérable Mère Louise-Marguerite Claret de la Touche (1915), qui fut favorisée de communications divines, et chargée par le Seigneur d'une mission particulière envers le clergé : "Je veux imprimer mon Cœur sur le cœur de mon Sacerdoce et c'est par ton moyen que je le ferai" (18 octobre 1904). Acte de Consécration de Mère Claret de La Touche (1868-1915) : « O Amour Infini, Dieu éternel, principe de vie, source de l'être, je T'adore dans Ton Unité souveraine et dans la Trinité de Tes personnes. Je T'adore dans le Père, Créateur tout puissant qui a fait toutes choses. Je T'adore dans le Fils, Sagesse éternelle, par qui tout a été fait, Verbe du Père, incarné dans le temps au sein de la Vierge Marie, Jésus-Christ, Rédempteur et Roi. Je T'adore dans le Saint-Esprit, en qui sont la lumière, la force et la fécondité. Je T'adore, Amour Infini, caché dans les mystères de notre Foi, rayonnant dans l'Eucharistie, débordant sur le Calvaire et vivifiant la Sainte Eglise par les canaux des Sacrements. Je T'adore palpitant dans le Cœur du Christ, ton ineffable tabernacle, et me consacre à Toi. Je me donne à Toi sans crainte, dans la plénitude de ma volonté ; prends possession de mon être, pénètre-le tout entier. Je ne suis qu'un néant, impuissant à Te servir, il est vrai ; mais, ce néant, c'est Toi, Amour Infini, qui l'as vivifié et qui l'attires à Toi. Me voici donc, ô Jésus, pour faire ton Œuvre d'amour ; pour répandre, autant que j'en serai capable, dans l'âme de tes prêtres et, par eux, dans le monde entier, la connaissance de tes miséricordes infinies et des sublimes tendresses de ton Cœur. Je veux accomplir Ta Volonté, quoi qu'il m'en coûte, jusqu'à l'effusion de mon sang si mon sang pouvait n'être pas indigne de couler pour ta gloire. O Marie, Vierge immaculée, que l'Amour Infini a rendu féconde, c'est par tes mains virginales que je me donne et me consacre. Obtiens-moi d'être humble et fidèle et de me dévouer sans réserve aux intérêts de Jésus-Christ, ton adorable Fils, et à la gloire de son Cœur Sacré ! » Le Don du Sacré-Cœur aux Prêtres, Saint-Jean-le-Blanc - Paris, 1948. |
« Jésus-Christ ne ressuscita Lazare qu'après que Marthe et Madeleine, ses soeurs, l'en eurent supplié avec larmes : il veut qu'à votre tour vous demandiez à Marie la résurrection de tant de morts encore ensevelis dans le tombeau du péché. Ils sont ses enfants ; sa joie ne sera complète que lorsqu'elle les verra rendus à la vie. Ils sont vos frères et vos soeurs en Jésus-Christ : soyez donc touchés de compassion sur leur sort ; et vous adressant à Marie, notre commune Mère, dites-lui, avec la confiance parfaite que doivent vous inspirer sa puissance auprès de Dieu et sa bonté sans bornes pour les hommes : "Sainte Mère de Dieu, rompez les chaînes des coupables, donnez la lumière aux aveugles, éloignez d'eux tous les maux, demandez pour eux tous les biens." A vos prières, joignez vos bonnes oeuvres, surtout de sages et prudents conseils pour éclairer leurs esprits, et de saints exemples pour toucher leur coeur. » M. Olier, Vie intérieure de la Très Sainte Vierge, in A. Molien "La Vierge, Mère de Dieu - Les meilleurs textes de l'école française", Paris, Desclée de Brouwer, 1940. Détail de la "Résurrection de Lazare" par Jean-Baptiste Jouvenet (1644-1717) |
« Mon Dieu, voici l'heure du silence revenue... La nuit enveloppe la terre, le ciel est noir et couvert de nuages. On n'entend d'autre bruit qu'un chant lointain. Qu'il est triste ce chant qui sort de quelque maison mondaine et qu'apporte le vent ! Comme il est faux ! C'est bien le cri que pousse la nature humaine quand elle n'est pas divinisée par vous, mon Sauveur... Ce chant qui voudrait être un chant de joie et qui est si plaintif, c'est le son des plaisirs humains qui, plus ils font d'efforts pour être joyeux, plus ils sont gros de larmes. Oh ! que nous sommes heureux, mon Seigneur Jésus, d'être loin de ce triste monde dont nous arrive avec les rafales du vent un écho lointain ! Qu'il fait bon se serrer près de vous dans cette chambre close, entre votre Mère, sainte Magdeleine et vos apôtres, à vous regarder, vous contempler, vous écouter et, maintenant que la nuit s'avance, à prier à vos pieds entre ces saintes âmes en se perdant avec elles dans votre contemplation. » Bienheureux Charles de Foucauld, Nazareth, 17 mars 1898. |