« Certains sont accablés des afflictions qui leur surviennent, au point de renoncer à la vie même et de trouver agréable de mourir pour en être délivrés. c'est faire preuve de lâcheté et de beaucoup d'ignorance, car ils ne savent pas le destin redoutable qui attend l'âme après sa sortie du corps. Frères, c'est par une grande faveur de la bonté divine que nous sommes en ce monde. Mais nous, dans notre ignorance des choses de l'au-delà, nous trouvons accablantes celles d'ici-bas. Il n'en est pas ainsi pourtant. Ne savez-vous pas ce que rapporte le Géronticon (*) ? "Mon âme désire la mort !" disait un frère très éprouvé à un vieillard. - "C'est, répondit celui-ci, qu'elle fuit l'épreuve et ignore que la souffrance à venir est bien plus terrible." Un autre frère demanda à un vieillard : "D'où vient que j'éprouve de l'ennui, lorsque je garde la cellule ?" - "C'est, répondit le vieillard, que tu n'as pas encore contemplé le bonheur espéré, ni le châtiment futur. Si tu les considérais attentivement, quand bien même ta cellule serait pleine de vers et que tu y serais plongé jusqu'au cou, tu y resterais sans dégoût." Mais nous, c'est en dormant que nous voudrions être sauvés, et voilà pourquoi nous perdons courage dans les épreuves, alors que nous devrions plutôt remercier Dieu et nous estimer heureux d'avoir à souffrir un tout petit peu ici-bas, pour trouver quelque repos dans l'au-delà. » (*) : première collection d'Apophtegmes des Pères du désert, sans doute rassemblés par l'Abbé Poemen et ses disciples. Dorothée de Gaza, Instructions XII, 125, in "Oeuvres spirituelles", Sources chrétiennes n°92, Ed. du Cerf, 1963. |
La célébration sera présidée par son successeur Benoît XVI, qui a signé ce vendredi matin le décret officiel validant le miracle attribué au Pape polonais. Il s'agit de la guérison soudaine, totale, et médicalement inexplicable, quelques mois après la mort de Jean-Paul II, de sœur Marie Simon Pierre Normand, une religieuse française de l'Institut des Petites Sœurs des Maternités Catholiques, atteinte de la maladie de Parkinson, dont Jean-Paul II avait lui-même souffert. |
« La douceur est un roc qui domine la mer de l'irascibilité, et sur lequel se brisent toutes les vagues qui y déferlent sans jamais l'ébranler. » Saint Jean Climaque, L'échelle sainte (24ème degré), Spiritualité orientale n°24, Abbaye de Bellefonfaine, 1978. |