« Voici à quels signes on reconnaît si, dans les oeuvres de zèle, on agit pour Dieu seul : 1) ne pas se troubler quand on n'obtient pas le succès : Dieu ne le veut pas, on ne le veut pas davantage ; 2) se réjouir du bien accompli par les autres autant que si on l'avait fait soi-même ; 3) n'avoir de préférence pour aucun emploi, mais accepter volontiers celui qu'assigne l'obéissance ; 4) dans tout ce que l'on fait, ne chercher ni remerciements, ni approbations. Aussi, vienne la critique ou le blâme, on ne s'en afflige point, content toujours et uniquement du contentement de Dieu. Si, au contraire, on reçoit quelques louanges, on n'en tire point vanité : à la vaine gloire qui se présente et sollicite le coeur, on répond avec le bienheureux Jean d'Avila : « Va t'en, tu arrives trop tard, j'ai déjà donné tout mon travail à Dieu. » » St Alphonse de Liguori (1696-1787), La pratique de l'amour envers Jésus-Christ (Chap. VII, 5), Trad. F. Lupy, Bureaux de l'Apôtre du Foyer, Saint-Etienne, 1991. |
Pourquoi aller à la Messe ? Le Pape François a répondu en détail à cette question lors de l’audience générale du 13 décembre, poursuivant sa série de catéchèses sur la Messe, et s’arrêtant sur l’importance de s’y rendre chaque dimanche. Le Pape en a aussi profité pour louer les vertus du repos dominical. Le compte-rendu de Delphine Allaire est à lire / écouter sur Radio Vatican. Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org. Résumé en français : « Frères et sœurs, la célébration dominicale de l’Eucharistie est le centre de la vie de l’Eglise. Dès l’origine, les premiers disciples se sont réunis le premier jour de la semaine, jour où Jésus est ressuscité des morts, pour vivre en communion avec lui. C’est pourquoi le dimanche est pour nous un jour sanctifié par la célébration eucharistique, présence vivante du Seigneur parmi nous qui vient à notre rencontre. C’est la Messe qui fait le dimanche ! Que représenterait pour un chrétien un dimanche privé de cette rencontre avec le Seigneur ? Sans le Christ, nous sommes dominés par la fatigue du quotidien, par la peur du lendemain. La rencontre dominicale nous donne la force de vivre l’aujourd’hui avec confiance et courage, et de marcher dans l’espérance vers le dimanche sans couchant de la vie éternelle, lorsque nous vivrons pleinement et pour toujours avec le Seigneur. La Messe nous parle aussi de ce repos bienheureux à venir. Il est vrai que la qualité de notre vie chrétienne se mesure d’abord à notre capacité d’aimer. Mais comment pourrons-nous pratiquer l’Evangile sans aller puiser, dimanche après dimanche, à la source de l’Eucharistie ? Je salue cordialement les pèlerins de langue française. Alors qu’en ce temps de l’Avent nous préparons nos cœurs à la venue du Seigneur, rappelons-nous qu’Il vient à notre rencontre tous les dimanches dans la célébration de l’Eucharistie, et que nous avons besoin d’y participer pour recevoir sa grâce et aller à sa suite. Que Dieu vous bénisse ! » Source : site internet du Vatican. |
Veni, veni Emanuel! Captivum solve Israel! Qui gemit in exilio, Privatus Dei Filio. R. Gaude, gaude, Emanuel Nascetur pro te, Israel. Veni, veni o oriens! Solare nos adveniens, Noctis depelle nebulas, Dirasque noctis tenebras. R. Veni, veni Adonai! Qui populo in Sinai Legem dedisti vertice, In Maiestate gloriae. |