« Si de tout temps, l’énergie surnaturelle fut nécessaire pour vivre en parfait chrétien et opérer son salut, nul ne disconvient que de nos jours, cette vaillance spirituelle ne s’impose plus de façon impérieuse. Dans tous les siècles de foi, les âmes étaient robustes et viriles ; de nos jours, les âmes s’énervent, les courages fléchissent, les grands caractères disparaissent sous le souffle de l’irréligion, du sensualisme et des doctrines perverses qui empoisonnement la société moderne. On ne se sauve pas en croisant les bras, en menant une vie douce et facile, en se berçant dans la mollesse, pas plus de nos jours, qu’autrefois, on ne gagne pas le Ciel sans lutter, sans se faire violence ! Réagir contre les paresses du lever, contre les recherches du bien être absolu et des commodités de la vie, réagir contre l’amour du luxe, des plaisirs, retrancher les lectures frivoles, combattre les défauts de notre caractère… et se mettre résolument à la poursuite des vertus chrétiennes : voilà ce que demande le Cœur de Jésus à ses fidèles Gardes d’honneur. Commençons par un bon « je veux », secondé par la grâce, cela peut suffire pour enrayer une âme dans la bonne voie et l’acheminer vers le but ! Mais il faut « vouloir », vouloir en détail et avec persévérance. Devant les mauvaises habitudes, il faut vouloir vaincre, devant une tentation, il faut vouloir triompher… Nous devons le vouloir et déployer toutes nos énergies dans ce combat perpétuel de la grâce contre la nature, dans cette petite guerre intestine dont le champ clos est notre propre cœur. Qui nous donnera cette bonne volonté plénière, ces énergies de la vertu, ce courage héroïque qui ont fait les saints ? Qui ? Sinon le Sacré-Cœur de Jésus ! Ayons un contact familier avec Lui, plaçons notre confiance en Lui et puisons la force dans la blessure de son Cœur ! Ainsi armés et solidement ancrés, nous trouverons toute l’énergie nécessaire pour être conforme à la vraie vie chrétienne dont le but final est le salut éternel ! » Soeur Marie du Sacré Cœur Bernaud (1825-1903), fondatrice de la Garde d'Honneur du Sacré-Coeur (13 mars 1863). La Garde d'Honneur du Sacré-Coeur à Paray-le-Monial. |
Selig sind die Toten, die in dem Herren sterben, von nun an. Ja der Geist spricht: Sie ruhen von ihrer Arbeit und ihre Werke folgen ihnen nach. « Écris : Heureux, dès à présent, les morts qui meurent dans le Seigneur. Oui, dit l’Esprit, qu’ils se reposent de leurs peines, car leurs actes les suivent ! » (Ap 14, 13) |