« Beaucoup de nos joies ont tendance à nous renfermer en nous-mêmes ; elles sont plus ou moins narcissiques. Ne nous étonnons donc pas si elles sont fugitives ! Toute autre est la joie qui vient de Dieu : elle nous ouvre le coeur pour nous envoyer vers les autres. En elle aucun repli sur nous-mêmes : elle nous conduit au contraire et de manière toute naturelle, à l'amour de nos frères.
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Seigneur notre Dieu, ami des hommes, Tu as envoyé ton ange à Marie de Nazareth pour lui dire : « Réjouis-toi, toi qui as la faveur de Dieu ». Elle avait le coeur vulnérable et lorsque Tu lui as demandé l'inattendu, l'impossible, elle s'est laissé toucher par ta parole.
Accorde-nous cette même grâce que la Vierge à reçue : rends-nous vulnérable à ta parole. Garde-nous réceptifs à toute parole qui nous viendra de Toi ou de l'un de tes enfants que Tu placeras sur notre route. Délivre-nous de la tristesse d'un coeur fermé, pour que la joie de Marie soit aussi la nôtre aujourd'hui et jusqu'aux siècles des siècles. »

Cardinal Godfried Danneels, Réjouis-Toi Marie, Paroles de Vie, Noël 1985.

« Marie se tenait si petite, si recueillie en face de Dieu qu'elle attira les complaisances de la Trinité sainte... Si elle fut si vraie en son humilité, c'est qu'elle fut toujours oublieuse, ignorante, délivrée d'elle-même. »
Sainte Elisabeth de la Trinité, Ecrits spirituels, Editions du Seuil, Paris, 1949.