Poésie composée par l'auteur quelques jours avant sa mort, au milieu de très grandes souffrances intérieures et physiques « Le céleste regard d'incessante tendresse Que votre coeur aimant déverse sur mon coeur, Mère du bel Amour, est la douce caresse Où je trouve toute douceur. C'est un allégement dans la dure souffrance, Où le Dieu qui me veut brise la résistance De mon corps matériel à son Esprit d'Amour, Venu pour l'emporter en son divin séjour. C'est un soulèvement dans l'effort de mon âme, Que voudrait retenir le néant passager, C'est une voix qui la réclame Sur les hauteurs, loin du danger. C'est un lien sacré, comme un baiser de mère, Qui forme autour de moi le rempart assuré De Celui qui par elle est devenu mon frère, Jésus, Maître adoré. » Dom Augustin Guillerand (1877-1945), Contemplations Mariales, Benedittine di Priscilla, Roma, 1959. Édition numérique disponible sur scribd.com et sur chartreux.org. |