« Prier, c'est percevoir notre réalité la plus profonde, ce point précis de notre être où, inconsciemment, insensiblement, sans jamais l'avoir vu, nous aboutissons à Dieu, nous nous écoulons en Dieu, nous touchons Dieu ; où, à chaque instant, tandis qu'il ne cesse de nous créer, nous sommes touchés par lui... "Je suis loin de toi, alors que toi, douce source de tout ce qui est vie, ou de tout ce qui fait vivre, tu m'as, toi, le prochain le plus proche de moi, et que tu m'envoies, ô soleil bien-aimé, en mon tréfonds le plus profond ton feu dévorant qui transperce tout." (Abbé Guido Gezelle - 1830-1899) ... Il s'agit d'apprendre progressivement à s'abandonner en profondeur. Notre projet personnel de prière doit, insensiblement mais sûrement, être relayé par l'action de Dieu en personne et en quelque sorte se perdre en elle. A Dieu maintenant de prendre l'initiative. A nous de le laisser agir. A nous aussi de nous livrer à son action en nous... La prière à laquelle il nous invite maintenant est sa prière à lui. Elle est pure grâce. Nous n'avons aucune prise sur elle. Le seul geste qui nous reste est d'ouvrir nos mains et notre coeur, afin que la prière en jaillisse comme un don du Seigneur, là où il veut bien nous la donner. » Dom André Louf (1929-2010), Au gré de sa grâce - Propos sur la prière, Desclée de Brouwer, Paris, 1989. |
Magnifique Oratorio de Franz Liszt (1811-1886), qui parcourt toute la vie du Christ, en 14 parties. Il a été composé à Rome dans les années 1860, à la même époque que la "Missa choralis", la" Messe hongroise du couronnement" et le "Requiem". Christus - 14 "Resurrexit" (Finale) : Resurrexit tertia die! Christus vincit, Christus regnat, Christus imperat In sempiterna sæcula. Amen. |