« Lorsque, malgré notre indignité, nous sommes admis à participer avec tremblement aux divins et purs mystères du Christ, notre Dieu et notre grand et terrible roi, alors nous devons montrer encore plus de tempérance, de vigilance sur notre âme et d'exactitude, afin que le feu divin, c'est-à-dire le Corps de notre Seigneur Jésus-Christ, consume nos péchés et nos souillures, grandes et petites. Car lorsqu'il vient en nous, il chasse aussitôt de notre coeur les néfastes esprits du mal, il nous pardonne les péchés que nous avons admis, et il laisse notre âme délivrée du trouble des mauvaises pensées. Et si, dans la suite, gardant avec soin notre âme, nous nous tenons comme au seuil de notre coeur, le Corps divin, quand nous le recevrons à nouveau, illuminera de plus en plus notre âme et la rendra brillante comme une étoile. »

Hésychius (Ve siècle), De la tempérance et de la vertu (I, 100), in M.J. Rouët de Journel s.j. "Textes ascétiques des Pères de l'Eglise", Editions Herder Fribourg (Bade), 1947.

« Ne livrez pas votre âme aux mauvaises conversations, afin qu'elles ne souillent pas votre coeur et n'éloignent pas de vous la prière pure. »

Evagre le Pontique (+399), Aux vierges (38).